Le dernier numéro de Sur le ring – Jon Fosse : La voix de l’écriture – est en ligne ! Il est consacré à l’œuvre théâtrale du Prix Nobel de littérature 2023 et sa traduction.
- « Voix sans paroles » un texte de Jon Fosse, traduit par Terje Sinding
Traduit du norvégien par Marianne Ségol-Samoy.
Écrit en 2021, Vent fort marque le retour de Jon Fosse au théâtre, après dix années consacrées à la Septologie, son roman-monstre. « Je n’avais jamais écrit comme ça. Je dirais que c’est un rêve que j’ai mis sur le papier, avec une dimension cauchemardesque. » (Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : entretiens avec Gabriel Dufay, 2023, L’Arche)
Trois voix traversent ce poème scénique, se parlent sans toujours s’entendre. Comme surgi du passé, l’Homme rentre chez lui après une longue absence. Il se retrouve dans un nouvel appartement, où la Femme a déménagé. Un Jeune Homme les interrompt, en rentrant chez lui. Autour de cet étrange triangle amoureux, temps et espace se désagrègent. Dans leur appartement au quatorzième étage, le vent souffle et la fenêtre tombe lentement dans le vide. Poème sur l’amour et la solitude, mais aussi sur le temps et le mystère de l’existence, Vent fort nous amène à des présences au-delà du réel.
Dans le cadre du Bureau des lectures de la Comédie-Française dédié aux écritures jeunesse, deux textes soutenus par la Maison Antoine Vitez seront donnés en lecture :
- Ce que vit le rhinocéros lorsqu’il regarda de l’autre côté de la clôture de Jens Raschke, traduit de l'allemand par Antoine Palévody, le lundi 4 mars à 15 h au Vieux-Colombier (à partir de 11 ans)
- Qui ne dit mot d’Evan Placey, traduit de l'anglais par Adélaïde Pralon, le samedi 9 mars à 15 h au Vieux-Colombier (à partir de 14 ans)