À l'affiche / mars 2025

"Cet air infini" de Lluïsa Cunillé

du 13 au 30 mars, Théâtre de l'Épée de bois, Cartoucherie, Paris

Traduit de l'espagnol par Laurent Gallardo.
Mis en scène par Jean-Noël Dahan.

Ulysse est un ingénieur immigré. Il ne sait s’il doit rester vivre dans la ville occidentale qu’il est en train de bâtir ou reprendre son périple pour retourner chez lui auprès de sa famille.
Aux confins de cette cité en perpétuelle mutation, il rencontre une femme dont l’identité s’avère tout aussi changeante. C’est Électre qui revient des funérailles de sa mère. C’est Phèdre qui est tombée amoureuse de lui. C’est Médée qui sort de prison après y avoir passé dix-sept ans pour le meurtre de ses enfants. C’est Antigone, la sœur d’un terroriste traqué par la police.


"Dan Då Dan Dog" de Rasmus Lindberg

du 13 au 17 mars, T2G - Théâtre de Genevilliers

Adaptation de Le Mardi où Morty est mort, traduit du suédois par Marianne Ségol et Karin Serres.
Mis en scène par Pascal Daniel-Lacombe.

Un matin ou peut-être un soir, quand en Suède le jour cède sa place à la longue nuit polaire, un vieil homme meurt laissant derrière lui une veuve et une petite communauté désemparée, en proie à des questions existentielles. À la fois victimes d’eux-mêmes et de cette société qui ne connaît ni compassion ni fraternité, iels témoignent d’une maladroite humanité qui nous émeut autant qu’elle nous fait rire. Fable contemporaine, Dan Då Dan Dog est un conte d’hiver qui prend le détour du rêve, ouvrant la possibilité d’une autre temporalité, verticale et multiple. Par une dramaturgie malicieuse, la metteuse en scène Pascale Daniel-Lacombe bobine et rembobine l’espace et le temps, évoquant avec humour et tendresse les incertitudes de notre époque tourmentée.


"Tendresse" de Matthew Whittet

le 18 mars à 15 h 30, Amphithéâtre du Lycée Marquette, Pont-à-Mousson

Traduit de l'anglais (Australie) par Sarah Vermande.
Lecture par les élèves du Conservatoire Gautier d'Epinal (88) accompagnés par leur professeure de théâtre, Lisa Spatazza.

Lukas, vingt ans, ne va pas bien. Ses ami.es décident de prendre les choses en main, en se racontent des histoires : leur rencontre, les hauts faits de leur amitié, des histoires d’enfance, des mythes, des histoires tout court. Il faut que Lukas parle, pour sortir du trou noir qui est en train de l’engloutir, pour qu’une certaine histoire ne se répète pas. Avec tendresse, humour, créativité, maladresse parfois, ces tout jeunes adultes ne laisseront pas l’un des leurs perdre le chemin du futur.
Dans une langue souvent brute, Matthew Whittet signe une pièce d’une grande délicatesse, où l’amitié est proposée comme un chemin de guérison face à la tragédie de dépression.


"Vent fort" de Jon Fosse

du 5 au 8 mars à la MAC de Créteil

Traduit du norvégien par Marianne Ségol.
Mis en scène par Gabriel Dufay.

« Vent fort initie quelque chose de nouveau, de différent dans mon œuvre. Je n’avais jamais écrit comme ça. Je dirais que Vent fort est un rêve que j’ai mis sur le papier, avec une dimension cauchemardesque, sur ces forces cachées qui nous habitent. Il y a des forces étrangères dans cette pièce, des forces qui peuvent s’éveiller au plateau. » Jon Fosse – Écrire, c’est écouter, entretiens avec Gabriel Dufay, 2023, L’Arche