L'histoire commence à New York où Monica, Charlie, Amy et Christophe, quatre jeunes gens aux destins brisés viennent à se croiser. Aliénés par le mode de vie moderne, accros à une jouissance qui rime avec claustrophobie et alimente un sentiment d'échec de plus en plus grand, ils vont être amenés à redéfinir radicalement les paramètres de leur liberté. Entre errance et prise de conscience tardive, ils paieront le prix fort.
Traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson.
Lecture dirigée par Galin Stoev avec Pauline Desmet, Sébastien Eveno, Nicolas Gonzales et Marie Kauffmann.
Sous un pont, à l'entrée de la Havane, des "voix urbaines", réunies par un drame - l'agression d'une jeune femme, hospitalisée entre la vie et la mort dans l'attente d'une greffe – dialoguent ou monologuent, se répondent ou pas, crient leur douleur. Comment survivre, comment espérer encore ? Force est pour eux de constater qu'il ne leur reste plus de larmes pour La Havane. Cette pièce où le réalisme le dispute à l'allégorie dresse un tableau empreint de tristesse et de rage du Cuba d'aujourd'hui.
Traduit de l'espagnol (Cuba) par Christilla Vasserot.
Lecture dirigée par Caroline Guiela-Nguyen avec Boutaïna El Fekkak, Dan Artus, Alison Valence (distribution en cours).
Le Drame en révolution. Ecritures théâtrales allemandes 1907 - 1937
par Jean-Louis Besson et Cécile Schenck
Dans les premières décennies du XXe siècle, jusqu’à ce que le nazisme étouffe toute création artistique originale, des auteurs de langue allemande ont profondément bouleversé l’écriture dramatique. Certains sont bien connus – Brecht, Schnitzler, Horváth –, d’autres beaucoup moins. (…) On ne s’étonnera pas de trouver parmi les auteurs un peintre, Oskar Kokoschka, un sculpteur, Ernst Barlach, un musicien, Hans Henny Jahnn, des romanciers, Robert Walser, Heinrich et Klaus Mann, des activistes révolutionnaires, Ernst Toller, Friedrich Wolf, Walter Mehring, Jura Soyfer et des figures singulières comme Reinhard Goering ou Albert Drach.
Disponible aux éditions Théâtrales.