Sélectionnés sur dossiers par un comité réunissant une vingtaine de professionnels, découvrez ici les 12 projets de traductions soutenus cette année par la Maison Antoine Vitez.
Ces traductions seront disponibles sur notre site courant 2017.
Une pilote de chasse de l’US Air Force lâche les commandes le temps de faire un enfant. Les mois passent et l’appel du ciel se fait de plus en plus irrésistible. Mais quand elle se présente pour reprendre le service, c’est un nouvel appareil qu’on lui confie… désormais c’est un drone qu’elle doit piloter.
Clouée au sol, traduit de l’américain par Dominique Hollier, fait partie des 10 meilleures pièces de l’année selon le Guardian et le Evening Standard.
Mise en scène de Gilles David, avec Pauline Bayle.
La pièce, traduite par Christilla Vasserot, se heurte brutalement au drame des émigrés clandestins. La force d’Angélica Liddell est de livrer le point de vue de ceux qui voient s’échouer ces cadavres sur les plages du sud de l’Espagne, là où les touristes se dorent au soleil. En prenant les mots à bras-le-corps, en les répétant pour en faire jaillir le sens, l’auteur délivre un texte sans concession aux règles de la bienséance, qui transforme le fait-divers en écriture de la souffrance et du dégoût.
Mise en scène d'Anne-Frédérique Bourget.
Texte disponible aux éditions Théâtrales.
Pour un moment d'Arne Lygre
Lecture dirigée par Stéphane Braunschweig
Réalisé par Alexandre Plank, et en présence de l'auteur.
Avec Virginie Colemyn, Boutaïna El Fekkak, Glenn Marausse, Sébastien Pouderoux − pensionnaire à la Comédie-Française, Chloé Réjon, Marie Rémond, Jean-Philippe Vidal.
L’auteur norvégien continue d’explorer les relations ambiguës qui nous lient aux autres, qu’ils soient amis, ennemis, simples connaissances ou parfaits inconnus. Une vingtaine de personnages s’y croisent et partagent des expériences de vie – pour un moment.
Rencontre avec l'auteur à l'issue de la lecture.
Au bord de la mer, un groupe de femmes marche, retournant vers la ville. Derrière elles, un homme européen qui les suit. L’homme a fait le dessin d’une des femmes. Elle lui plaît et il la cherche dans la ville. Avec ce portrait d’une femme arabe, dessin d’abord d’un fantasme européen, Davide Carnevali, traduit par Caroline Michel, dépeint la difficulté de la rencontre des cultures, l’incommunicabilité des sentiments et des coutumes, au-delà des langages.
Mise en espace de Julie Kretzschmar.
Texte disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.