Traduit de l'anglais par Laurence Sendrowicz.
Un nouveau déluge, dû au dérèglement climatique, s’abat sur la Terre. Un grand bateau s’apprête alors à sauver les animaux, mais la règle est claire : seuls les couples composés d’un mâle et d’une femelle, mariés et de même espèce, peuvent grimper à bord.
Or Sticky, le petit phasme, appartient à une espèce qui se reproduit seule. Obligé de ruser pour embarquer, il est traqué par une poule et un rhinocéros. Bon nombre de passagers hors critères vont l’aider à échapper à ses poursuivants : une guenon déguisée en mâle, un cygne avec son ex, un kangourou amoureux d’une mouffette...
Une version ludique et moderne de l’arche de Noé, qui parle de différences. Une pièce facétieuse et joyeuse, accompagnée de chansons, qui se joue de la langue autant que des stéréotypes !
En partenariat avec la Maison Antoine Vitez et La Manufacture, le POCHE /GVE organise, cette année, un forum consacré à la traduction et à la réflexion dramaturgique. Cet événement sera gratuit et ouvert à toutes.
Quatorze étudiantes de La Manufacture proposeront une lecture de 4 textes inscrits au catalogue de la Maison Antoine Vitez :
- Horizon rocade de Simon Longman, traduit de l'anglais par Mirabelle Ordinaire et Marion Schwartz
- Bleus de Tyrfingur Tyrfingsson, traduit de l'islandais par Séverine Daucourt
- Nuit blanche de Tatjana Motta, traduit de l'italien par Federica Martucci
- Sagrada Família de Jacinto Lucas Pires, traduit du portugais par Marie-Amélie Robilliard
Préalablement sélectionnés lors d’une journée de préparation, ils seront mis en scène par Guillaume Miramond et Leila Vidal Sephiha, tous deux artistes de la saison 24-25 au POCHE.
Les lectures d’extraits seront suivies d’un échange avec les traductrices Marie-Amélie Robillard, Séverine Daucourt, Marion Schwartz et les auteurs Tyrfingur Tyrfingsson et Jacinto Lucas Pires.
Cette année les Assises de la traduction littéraire d’Arles s’intéressent au dialogue.
Une rencontre
« Traduire en dialogue avec le plateau » est organisée en partenariat avec la MAV, le samedi 2 novembre de 17 h 30 à 18 h 45.
Avec Dominique Hollier et Daniel Loayza, modération Marie-Madeleine Rigopoulos.
Qu’est-ce qui fait une langue de théâtre ? La fameuse oralité ? La non-moins fameuse écriture en creux, qui laisse la place aux différentes strates d’écritures scéniques qui viennent lui donner vie ? L’intersubjectivité ?
Oui, mais concrètement, au ras du texte, qui décide que telle intention, tel sens va être pris en charge par une parole plutôt que par un soupir, un geste, une position dans l’espace…