L'inventeur Tchoudakov a mis au point une machine à explorer le temps, mais il se heurte aux lourdeurs et à l'incompréhension de la bureaucratie, incarnées par un employé borné (Optimistenko) et un cadre du parti, le "dirigensup" Pobiédonossikov. Après un intermède où l'on voit le metteur en scène aux prises avec les contradictions du réalisme socialiste, Tchoudakov et ses acolytes amènent la machine sur le palier même de Pobiédonossikov, où "attérit" la femme phosphorescente, chargée de mission de l'année 2030. La machine finira par emporter les honnêtes gens vers un futur meilleur, laissant sur le carreau Pobiédonossikov, Optimistenko et autres "inutiles" du socialisme.
Satire corrosive de la société normative d’un communisme conventionnel, et exaltation de l’inventivité des savants et des poètes. La pièce montre également l’inutilité des parasites qui, ayant atteint les plus hautes fonctions dans la société lui sont parfaitement inutiles. L’avenir est considéré avec un optimisme totalement irréaliste. A chacun d’y trouver, à quelque époque que l’on se place et quelle que soit la société politique, les éléments d’une reconstruction positive !