Fièvre et Tourment

de Jub Clerc

Traduit de l'anglais par Aurore Kahan

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Australie
  • Titre original : The Fever and the Fret
  • Date d'écriture : 2018
  • Date de traduction : 2021

La pièce

  • Nombre d'actes et de scènes : 2 actes, 18 scènes
  • Nombre de personnages :
    • 3 au total
    • 1 homme(s)
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 90 mn
  • Création :
    • Période : novembre 2018
    • Lieu : Subiaco Arts Center, Subiaco, Australie Occidentale
  • Domaine : protégé

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Dans une petite ville minière de l’outback australien où la poussière rouge recouvre tout sur son passage, la jeune Lizzy rêve de retrouver sa mère. Depuis le départ de cette dernière il y a bien longtemps, elle est élevée par ses grands-parents, Iggy et Ruby. Il est un peu rustre, ambitieux et veut un avenir meilleur ; elle est attachée au pays, à la terre et aux valeurs de ses ancêtres.

Un jour, Iggy rentre avec une bonne nouvelle : afin d’étendre la mine, l’entreprise propose de racheter la maison. Une chance de se bâtir un avenir meilleur pour l’un, ultime déracinement pour l’autre.

Iggy et Ruby ne s’accordent pas. C’est finalement les conséquences d’une humiliation que Lizzy subit à l’école qui décidera pour eux.

18 ans plus tard dans une autre maison, Lizzy, devenue éducatrice, s’occupe d’Iggy, veuf et dément. Entre routine, célébrations et divagations, Lizzy et les spectateurs découvrent, de manière morcelée, comme la mémoire d’Iggy, ce qui les a menés ici, leurs pertes et leurs espoirs. 

River, un mystérieux jeune homme qui ne cesse d’appeler, pourrait justement être un espoir pour cette petite famille.

Regard du traducteur

Jub Clerc nous raconte une histoire familiale avec des personnages forts et touchants et une écriture très personnelle. Mais la pièce dépasse la petite histoire grâce à son écriture imagée, faites des traditions et valeurs ancestrales, et ses passages oniriques où se croisent rêveries enfantines, fantasmes et les fragments de mémoire d’un homme qui la perd. Les nombreuses références poétiques de Keats à Hardy et le jeu d’échos entre les personnages et les périodes que traverse la pièce, renforcent l’impact émotionnel et le caractère atemporel des tourments et questionnements que traversent les membres de cette famille.

De nombreuses questions sont soulevées dans cette pièce : notre responsabilité vis-à-vis de nos aïeux, la reproduction des schémas à travers les générations, l’attachement à la culture, à la terre et à la nature dans un monde en changement.

L’écriture très personnelle et poétique de Jub Clerc fait de ce texte une pièce universelle.