L'intrigue : L'entraînement de l'équipe de relais féminin pour les Jeux Olympiques. Les femmes, l'ambition, le sport, le dopage, le racisme. La banalité du quotidien de l'entraînement jusqu'au podium ou à
La première fois que j'ai vu Golden girls (Filles d'or) à Londres portée sur la scène par
Imaginez l'anneau Olympique de la piste d'athlétisme, l'équipe féminine de Grande-Bretagne de quatre fois cents mètres en pleine action, cinq superbes filles, la plus grande messe, la plus grande émotion partagée sur toute la planète, tout cela, la lumière, les officiels, les visages, l'effort, la foule, la respiration, la douleur, tout cela, là, sur scène, qui se prépare, se tend, éclate, et…
L'œil du spectateur est la caméra d'un "reality" show qui aurait su en redéfinir la pudeur et la grandeur.
Les héroïnes sont cinq femmes à la fois très ordinaires avec les bonheurs, leurs problèmes (la couleur pour l'une, l'argent pour l'autre,…) et extraordinaires par leur "félinité" de sprinter et le but qu'elles se sont fixées.
Le sport de compétition, le racisme, le social, le dopage et surtout la femme sont enregistrés à l'aide de deux focales : la micro observation de l'ordinaire d'un groupe humain en mouvement (huit femmes et cinq hommes) et la grandiose de l'événement final.