La valse de Baltimore

de Paula Vogel

Traduit de l'anglais par Xavier Lemoine

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : U.S.A.
  • Titre original : The Baltimore Waltz
  • Date d'écriture : 1990
  • Date de traduction : 1997

La pièce

  • Genre : comédie dramatique
  • Nombre d'actes et de scènes : 30 scènes
  • Décors : un lit et/ou canapé - un projecteur
  • Nombre de personnages : dont 2 homme(s) et 1 femme(s)
  • Création :
    • Période : 18 octobre 1990
    • Lieu : Perseverance Theater, Douglas, Alaska
  • Domaine : protégé : William Morris Agency

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

La valse de Baltimore est une valse à trois personnages qui déchantent et déjantent sous l'éclairage cr? d'une chambre d'hôpital. Le sida y est traité en négatif, comme sous-exposé dans un imaginaire en clair-obscur où d'étranges lapins en peluche circulent sous le manteau et clignent de l'œil à des contrebandiers en celluloïd surgis d'une Europe fantoche.

Regard du traducteur

La clef de vo?te de la Valse de Baltimore est l'énergie qui coule sur les corps et les décors mis en jeu.
C'est d'abord le rythme rapide et fluide des scènes, les changements d'angle de vue, la succession saccadée des espaces. Cet élan est soutenu par la multiplicité des rôles que la distribution fait et défait avec un langage qui vole en éclat, des costumes étranges et sous la pression du temps qui file et se défile.
C'est ensuite la force du voyage, une fuite certes mais bien davantage, une ouverture vers de nouveaux horizons qui prolongent les flux plutôt que de les interrompre. Un périple immobile à la recherche de nouveaux agencements contre l'adversité.
C'est enfin la puissance du rire parodique et dramatique pour tenter de déjouer ou surjouer les douleurs de la perte, du Sida qui s'impose et expose les dysfonctionnements dissimulés d'une culture. Comme avec le virus VIH, les corps sont investis par des sens pluriels et contradictoires, par une mort active. Mais c'est aussi exactement là que le souffle vital parcourt la salle de théâtre et s'approche au plus près d'une énergie pure, régénératrice.