A se sent traquée. Elle confie son angoisse à B et C qui tentent de comprendre. A éprouve une répulsion physique pour les gros, se sent épiée par son employeur, trahie par ses collègues et incomprise par son mari. En proie à une angoisse croissante à l’idée de perdre le contrôle de son corps, A refuse de croire à l’existence d’une énigmatique instance de contrôle qui répondrait aux directives d’une tout aussi énigmatique institution régissant l’inconscient des citoyens. B et C tentent de la convaincre et de la faire progresser dans son raisonnement, mais l’histoire qu’ils voulaient raconter au départ revient sans cesse à son point de départ. A, B et C finissent par construire, dans des saynètes mises bout-à-bout, un voyage dans les tréfonds de l’inconscient collectif sur fond de satire socio-culturelle. Une comédie grinçante et cruellement efficace sur les thèmes chers à Christian Lollike : la conscience occidentale face au tiers-monde et la perte des valeurs de notre société.