Lamentation

de Krzysztof Bizio

Traduit du polonais par Agnieszka Kumor

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Pologne
  • Titre original : Lament
  • Date d'écriture : 2001
  • Date de traduction : 2004

La pièce

  • Genre : Mélanges de genres. Trois monologues de femmes.
  • Nombre d'actes et de scènes : 3 monologues
  • Décors : Pas d'indications
  • Nombre de personnages :
    • 3 au total
    • 3 femme(s)
  • Durée approximative : 1h
  • Création :
    • Période : 13 février 2003
    • Lieu : Teatr Powszechny, Lodz
  • Domaine : protégé : l'auteur

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Dans l'intimité d'un monologue, trois femmes racontent un épisode de leur vie. Jacqueline, 44 ans, fille de Sophie et mère d'Anna, vient d'être licenciée. Son mari ne l'écoute plus. Sur le conseil d'un médecin, Jacqueline prend un chat qui l'aidera à tromper l'ennui et la dépression naissante. La vie est longue et trop mal faite se dit Anna, 18 ans, petite-fille de Sophie, fille de Jacqueline. Prenons samedi dernier : un jour plus chiant, tu meurs ! On pourrait sortir avec les potes, mais, manque de chance, où trouver la thune ? Il faudrait songer à déménager chez la grand-mère. Les vieux sont devenus trop gonflants ! Sophie, 67 ans, mère de Jacqueline, grand-mère d'Anna. Elle a trouvé "le" tuyau pour gagner au loto. Elle annonce son secret à son défunt mari. Comme à son habitude, elle lui parle tout au long de la journée, et tout y passe : la nouvelle pierre tombale pour son mari, les problèmes conjugaux de Jacqueline, une rencontre avec Cathy, jeune toxicomane. Comme elle a bien changé cette Cathy ! Pour la consoler, Sophie lui confie son secret.

Regard du traducteur

Three generations and three styles of language, or as many different viewpoints on life. Lamentation fait songer à des chants rituels de déploration. Les trois femmes, bien qu’elles diffèrent en âge et en expérience, sont d’une certaine manière socialement dégradées. Ces trois monologues deviennent trois versions de la vie, regardée selon différentes perspectives. Bizio observe la réalité sans juger ses personnages. Le vrai drame commence dans la conscience du spectateur.