Un milliardaire, Polten Bemoll, débarque pour un déjeuner dans une famille de petits-bourgeois désargentés pour revoir la jeune fille rencontrée sur la plage, Fatima, cousine du maître de maison, Archibald. Ce dernier, professeur de comptabilité, ne sait se faire respecter ni par sa femme, Clelia, ni par sa belle-mère, Vittoria Elisabetta, ni par Leonia, sœur de cette dernière et mère célibataire de Fatima, ni par ses fournisseurs, ni par ses élèves. Il s’évade de sa déplorable condition en écrivant une œuvre visionnaire « Le déluge » qui prédit la fin de l’actuelle société noyée sous ses propres déjections convoyées par les canalisations d’eau et les tuyaux jusque dans les éviers et les baignoires.
Pour faire bonne figure lors de la visite de Lindor Polten-Bemoll, et donner une image respectable de la famille, Archibald est prié de se faire passer pour le père de la jeune fille, donc le mari de Leonia. Le traiteur, venu réclamer son dû, apprenant qu’un milliardaire se rend chez Archibald consent à lui prêter un repas qu’il recommande à la famille de ne pas toucher. Seul le milliardaire aura le droit d’y faire honneur. Celui-ci arrive, mange et boit abondamment, entraînant peu à peu tous les convives affamés. Mais au lieu de s’intéresser à