Un représentant en brosses à dents, l’avènement d’un nouveau millénaire, des actrices lancées à corps perdu dans une chasse impitoyable au rôle, des leçons de formation à l’amour… Un tourbillon consumériste qui ne détourne pas Ma Lu de son amour absolu pour la fille au parfum de photocopieuse.
Tula, rhinocéros noir des prairies d’Afrique et seul ami de Ma Lu, l’accompagnera dans les abîmes de cet amour.
Le lecteur côtoie la folie, entre rêve et réalité.
Plus qu’une simple histoire d’amour impossible, la pièce relève tout à la fois de la comédie, de la poésie et de la philosophie.
Le Rhinocéros amoureux a été régulièrement réécrit et représenté depuis dix ans, toujours sous la plume de Liao Yimei et le masque de Meng Jinghui. Ils ont su le faire évoluer au fil des bouleversements de la société chinoise et nous soumettent une esquisse du temps qui passe, de la société de consommation et de son absurdité, de la complexité des émotions. Ils nous transmettent leurs réflexions sur les relations des hommes entre eux et de l’homme avec lui-même.
Le lecteur tout comme le spectateur voit Le Rhinocéros amoureux évoluer, le suit, année après année, et se découvre chaque fois un peu plus au travers de cette exploration de l’humain.