Angèle peint des poupées de vitrine. Il fait, de l'une d'elles, le modèle idéal de la femme parfaite ce qui le mène, progressivement, à
Choquée, elle découvre que Ramona (la poupée) est sa rivale. Nicolas, l'assistant d'Angèle, de nature simple et logique, aime Rose. Bouleversé de la voir éprise de son patron, il essaie de lui faire comprendre – sans résultat qu'Angèle est à moitié fou. Rose se substitue à la poupée pour tenter d'approcher Angèle. Dans son délire, celui-ci ne s'aperçoit pas tout de suite de la substitution et vit, avec Rose, des moments de passion extrême. Lorsqu'il découvre le manège de Rose, il a déjà sombré dans la folie et, ne pouvant distinguer la réalité de la fiction, tue la jeune femme.
Les héros de la pièce sont les acteurs et les victimes du monde éclaté, incohérent dans lequel nous vivons aujourd'hui. Angèle, le héros principal, est un exemple extrême à ne pas suivre. L'auteur veut, en nous effrayant, nous mettre en garde contre les dangers d'une solitude voulue comme moyen de protection.