À propos de Erling Jepsen
Né en 1956, Erling Jepsen fait ses débuts à 21 ans avec Kiks med kniv og gaffel (On mange les biscuits avec des couverts), immédiatement salué par le public comme une révélation. Avec plus de 30 productions télévisées, radiophoniques et dramatiques à son actif, il est aujourd’hui le plus joué des dramaturges danois.
Le théâtre de Jepsen commence par un voyage à travers les coulisses des émotions humaines, qui se caractérise par l’introduction du spectateur dans un monde reconnaissable, comme une main tendue et rassurante qui l’emmène progressivement et souvent avec humour dans les régions de l’inconscient où l’insécurité, l’anormal prennent le pas sur le rationnel. Puis, peu à peu la maturité d’un auteur qui ne cherche plus à séduire, mais ose le corps à corps avec son sujet devient de plus en plus évidente. Depuis 1999, quatre romans chaleureusement accueillis par le public ont révélés le talent littéraire d’Erling Jepsen sans pour autant l’évincer de la scène théâtrale. Il défraie la chronique en 2003 avec Anna og tyngdeloven (Anna et la loi de l’apesanteur), puis en 2004 où Manden fra Estland (L’Estonien) marquent une volonté nouvelle de s’inscrire dans le débat politico social tout en gardant la satire grinçante comme signe particulier.
Autres ouvrages
En 1997, Erling Jepsen marque la saison théâtrale avec deux premières : Muhammad Ali svigter aldrig (Muhammed Ali ne déçoit jamais), une tragédie familiale aux allures de drame psychologique, et Søster Coma (Sœur Coma) dont le style, proche du thriller psychologique met en scène la tragédie d’une jeune femme qui tente de se dégager de l’amour étouffant de son père. En 1997 : Muhammad Ali svigter aldrig (Muhammed Ali ne déçoit jamais), une tragédie familiale aux allures de drame psychologique, et Søster Coma (Sœur Coma) dont le style, proche du thriller psychologique met en scène la tragédie d’une jeune femme qui tente de se dégager de l’amour étouffant de son père.