À propos de Thea Dorn
Née en 1970, Thea Dorn occupe une place à part dans la scène littéraire allemande. A l’âge de 24 ans seulement, elle y fait une entrée fracassante avec son premier roman noir Berliner Aufklärung (non traduit en français), s’imposant d’office comme une sorte de « Jelinek du polar ». Thea Dorn se joue avec bonheur des genres, multipliant les références (par ex. au féminisme, aux poncifs du roman policier, à la philosophie…), créant une langue alerte et inventive. Touche-à-tout, elle a aujourd’hui, publié 4 romans (dont « La reine des cerveaux », publié au Serpent à plumes), 3 pièces de théâtre (outre « Marleni », « Bombsong » et « Nike », toutes joués sur les plus grandes scènes allemandes ), un recueil d’articles ainsi qu’un certain nombre de scénarios.
Eléments biographiques
Née en 1970, après un bref passage dans l’art lyrique, Thea Dorn ( pseudonyme ironique – Theodor Adorno au féminin / « Dorn » = épine) entame finalement des études de philosophie et de dramaturgie à Francfort, Vienne et Berlin (sujet de DEA : « Comment se tromper sur soi-même » !).
De 1995 à 2000 elle collabore à l’Institut philosophique de l’Université Libre (FU) de Berlin.
En 2000 elle travaille comme Dramaturg (conseillère littéraire) au Staatstheater à Hanovre.
En 2000/2001 elle tient une chronique « crime » dans le Berliner Tagesspiegel.
De 2003-2004 Thea Dorn co-anime une émission littéraire à la télévision « Dorn et Schürmer », donnant lieu à des empoignades d’anthologie. Depuis octobre, nouvelle émission « Literatur im Foyer ».
Marleni est sa première pièce de théâtre. Elle fut d’abord créée comme pièce radiophonique par Gisela May et Gisela Uhlen, puis, dans une version entièrement retravaillée (celle que nous présentons) en 2000 au Staatschauspiel à Hambourg avec Ilse Ritter et Marlen Diekhoff, mise en scène de Jasper Brandis.