À partir d’une situation réaliste, un naufrage, une tentative de sauvetage, le texte s’envole tout comme la tempête qu’il décrit. La force de cette pièce réside dans le glissement qui s’opère petit à petit entre la réalité et l’onirisme. Se glissement s’effectue essentiellement grâce au rythme que lui insuffle l’auteur ; on ne voit rien venir. L’auteur est aussi acteur et danseur, et cela se ressent dans ce texte, écrit pour être jouer, pour jouer. Son humour et les larges possibilités de mise en scène qu’il présente sont ses principaux atouts. Le vent de la tempête, devient vent de liberté créative. Celle de l’auteur qui ne s’encombre pas de réalisme et celle qui l’offre au lecteur, au spectateur, au metteur en scène et aux acteurs de laisser libre court à leur imaginaire.