Des balles et des ombres

de Pau Miró

Traduit du catalan par Clarice Plasteig

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Espagne - Catalogne
  • Titre original : Bales i ombres
  • Date d'écriture : 2005
  • Date de traduction : 2010

La pièce

  • Genre : western contemporain
  • Nombre d'actes et de scènes : 12 tableaux
  • Décors : esplanade désertique. Une caravane.
  • Nombre de personnages :
    • 4 au total
    • 3 homme(s)
    • 1 femme(s)
  • Durée approximative : 1h20
  • Création :
    • Période : Janvier 2006
    • Lieu : Teatre Lliure, Barcelone

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Deux fugitifs se cachent dans un paysage désertique. Ils attendent que la fusillade à laquelle ils ont participé cesse d'apparaître à la une de tous les journaux et de tous les médias. Si cette fusillade a attiré l'attention plus que d'autres, c'est qu'un enfant de dix ans y a trouvé la mort. Les fugitifs se sont réfugiés dans une caravane. Leur situation est critique, il ne leur reste que peu de vivres : de la nourriture en conserve, et pour ce qui est de la boisson : le whisky est moins rare que l'eau. La situation se dégrade encore quand, soudain, dans ce désert au milieu de nulle part, apparaît un photographe. Un photographe au comportement déconcertant qui assure qu'il s'est perdu et qui n'est pas capable d'expliquer précisément comment il est arrivé jusque-là.

La première réaction des deux fugitifs est d'en finir avec la vie de ce photographe. Cela ne va pas être si simple. Bien sûr, d'un côté, un cadavre (celui du photographe) leur éviterait bien des problèmes, il vaudrait donc mieux le tuer. Pourtant d'un autre côté ils voient là, la possibilité de remettre en question leur mode de vie qui consiste précisément à supprimer celle des autres. Après tant d'années passées à tuer, la lassitude et le vide de sens de leur existence les envahissent. Petit à petit ils vont découvrir que le photographe a été témoin de la fusillade.

Regard du traducteur

L'apparition d'un enfant comme un double du photographe permet de nuancer la complexité morale de cette fable réaliste aux touches oniriques qui joue avec des thèmes comme la vie et la mort, comme l'amour et la solitude, comme la vengeance et son inutilité.