Deux fugitifs se cachent dans un paysage désertique. Ils attendent que la fusillade à laquelle ils ont participé cesse d'apparaître à la une de tous les journaux et de tous les médias. Si cette fusillade a attiré l'attention plus que d'autres, c'est qu'un enfant de dix ans y a trouvé la mort. Les fugitifs se sont réfugiés dans une caravane. Leur situation est critique, il ne leur reste que peu de vivres : de la nourriture en conserve, et pour ce qui est de la boisson : le whisky est moins rare que l'eau. La situation se dégrade encore quand, soudain, dans ce désert au milieu de nulle part, apparaît un photographe. Un photographe au comportement déconcertant qui assure qu'il s'est perdu et qui n'est pas capable d'expliquer précisément comment il est arrivé jusque-là.
La première réaction des deux fugitifs est d'en finir avec la vie de ce photographe. Cela ne va pas être si simple. Bien sûr, d'un côté, un cadavre (celui du photographe) leur éviterait bien des problèmes, il vaudrait donc mieux le tuer. Pourtant d'un autre côté ils voient là, la possibilité de remettre en question leur mode de vie qui consiste précisément à supprimer celle des autres. Après tant d'années passées à tuer, la lassitude et le vide de sens de leur existence les envahissent. Petit à petit ils vont découvrir que le photographe a été témoin de la fusillade.