Nombre d'actes et de scènes : Acte I : 18 scènes - Acte II : 18 scènes - Acte III : 12 scènes - Acte IV : 9 scènes - Acte V : 5 scènes
Décors : unique
Nombre de personnages :
19 au total
11 homme(s)
8 femme(s)
Création :
Période : 21 juin 1988
Lieu : National Theatre, Londres
Domaine : protégé : agent - Judy Daish
Édition
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Résumé
Fin des années 80 - Londres Thatchérienne. Panorama d'une ville où une palette d'individus - riches, pauvres, vieux, marginaux, installés... - sont enfermés dans un réseau de relations mouvantes. Errances et destins croisés de personnages socialement disparates ; rencontres probables ou improbables entre ces gens si étrangers les uns aux autres, si étranges les uns pour les autres.
Regard du traducteur
La première pièce de Nick Ward que j'ai lue A part Georges, m'avait frappée et séduite par la qualité poétique du langage, poésie de l'inarticulé ; Nick Ward a en effet cette qualité rare de faire parler la scène alors que ses personnages ne possèdent que les mots.
Dans L'Etrangeté des Autres, j'ai retrouvé cette poésie, avec plus de force, peut-être, du fait du choc et de la disparité des univers linguistiques de la grande ville. Poésie urbaine. In-communication de la part de ceux qui disposent du langage le plus riche, l'essentiel se dit hors les mots.
C'est ici le regard sans complaisance mais lucide et humain que pose un jeune auteur sur la ville, dans les années 1980-90. Un théâtre contemporain, qui cherche les moyens de parvenir à un public.