Nombre d'actes et de scènes : Deux parties (de 70 pages environ)
Décors : Salle avec colonnes, escalier à droite, palier à gauche, une grande table au fond à droite, des corridors.
Nombre de personnages :
12 au total
6 homme(s)
6 femme(s)
Durée approximative : 2 h
Création :
Période : 1990
Lieu : Schouwburg Amsterdam
Domaine : protégé (Frans Strijards)
Édition
Cette traduction n'est pas éditée
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Résumé
L'action se déroule le jour blême de l'enterrement du mari de Hilde. Les personnages occupent la maison vide du défunt. La désaffection qui suit n'est pas sans drame, mais les occupants du lieu sont trop préoccupés par leur propre mortalité pour être réellement concernés. D'où une série de petits drames !
Regard du traducteur
Un diagnostic exact du Syndrome de Stendhal est impossible, puisqu'elle reflète le désarroi de notre époque actuelle. Cela dit toute son urgence.
C'est une mosaïque de fin de siècle, où l'information n'a plus de lien avec le vécu. L'absence de communication réelle en est le drame. On y cherche des valeurs absolues dans un monde artistique, mais une perversion intellectuelle nous empêche de les voir.
Ainsi, corps et esprit, actions et paroles se cherchent désespérément.
C'est pourquoi le Syndrome de Stendhal peut frapper les trois coups. Comme le précise le psychiatre, Max, dans la pièce, on est arrivé au point où la beauté de l'art italien peut vous foudroyer de telle manière qu'on est obligé de se faire hospitaliser. Sans aucune concession, cette pièce place un miroir face au fléau universel de l'homme culturel.
Serait-il sur-cultivé ? Le regard déontologique de Frans Strijards nous place dans un contexte impitoyable ; cherchez la réponse vous-même.