La pièce, écrite à partir des récits de personnes enlevées par Boko Haram et de membres de leurs communautés, raconte la violence qui sévit au Nigéria, l’enlèvement et l’asservissement des lycéennes, les enfants soldats, les massacres de villages entiers et la dispersion des survivants.
La pièce propose une forme nouvelle de théâtre documentaire : après une première partie proprement dramatique, composée de deux scènes qui rejouent l’enlèvement des lycéennes de Chibok et le situent dans le temps et dans l’espace, la deuxième partie consiste en un recueil de poèmes-monologues inspirés de témoignages. Écrit en vers libres dans une langue percutante, extrêmement rythmée, qui joue des résonances et multiplie les images aussi surprenantes que saisissantes, ce texte dur, violent, montre sans concession la barbarie dont l’homme est capable au nom d’une idéologie.