Les Heures sèches

de Naomi Wallace

Traduit de l'anglais par Dominique Hollier

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : U.S.A.
  • Titre original : Things of dry hours
  • Date d'écriture : 2003
  • Date de traduction : 2005

La pièce

  • Genre : œuvre
  • Nombre d'actes et de scènes : acte 1 : 11 scènes – acte 2 : 8 scènes
  • Décors : 1 (la pièce où vivent Tice et Cali près du chemin de fer à Birmingham, Alabama)
  • Nombre de personnages :
    • 3 au total
    • 2 homme(s)
    • 1 femme(s)
  • Durée approximative : 1 h 45 - 2 h
  • Création :
    • Période : janvier 2005
    • Lieu : Portland Theater Stage
  • Domaine : protégé : Agence MCR

Édition

  • Edité par : Editions Théâtrales
  • Prix : 13.00 €
  • ISBN : 978-2-84260-600-8
  • Année de parution : 2012
  • 96 pages

Résumé

Dans les années 30 en Alabama, un père et sa fille, noirs et sans le sou, survivent ; Lui est chômeur, communiste et enseigne le catéchisme, ne jurant que sur ses deux livres : le gros et le petit. Elle lave le linge des blancs et récupère dans les draps sales ici un ruban, là une chaussure unique. Elle garde tout ce qu’elle trouve. L’irruption d’un ouvrier métallurgique blanc bouleverse un quotidien déjà précaire. Nous ne saurons pas jusqu’au bout qui est vraiment ce Corbin : ouvrier malheureux qui vient là chercher refuge (il a tué un contremaître) et instruction (il veut apprendre à lire pour accéder à la jeune femme) ou taupe venu là chercher des noms de sympathisants du Parti, pour une répression dont on sait la violence, cent fois plus musclée encore envers les noirs.

Regard du traducteur

Things of dry hours se voulait d’abord une pièce sur le communisme, plus précisément sur le communisme dans les années 30 en Alabama, où le parti regroupait essentiellement des noirs, pour la plupart à moitié illettrés et très croyants, plus une poignée de blancs. A quoi rêvaient ces gens, pour l’Amérique. Quelles étaient les motivations intimes et les répercussions de ce mouvement. Et finalement, la pièce est une histoire d’amour et de désir. Ici, Naomi Wallace continue à explorer les thèmes qui lui sont chers : la question du pouvoir : « qui le détient et qui ne le détient pas, et pourquoi. Qu’arrive-t-il à ceux qui se débattent avec leur impuissance ; qui avons-nous le droit de toucher, quelle couleur de peau s’accorde avec le désir, quels orifices sont dignes de vénération ; lesquels d’entre nous sont battus à mort pour n’avoir pas obéi aux règles qui dictent ce qu’est un comportement sexuel acceptable — toutes questions intimement liées à nos contrats sociaux »