Une nuit de novembre 1978, le petit Nick âgé de 4 ans et sa mère quittent leur maison de Kampala et entreprennent un voyage de nuit en matatu (minibus), mode de transport peu onéreux répandu dans toute l’Afrique de l’Est, seul capable de les transporter en sûreté de l’autre côté de la frontière et vers la liberté. Leurs compagnons de voyage représentent tout un échantillonnage d’hommes et de femmes ougandais(es) ayant souffert huit ans sous le régime violent d’Idi Amin.
Epopée en miniature, cette histoire réelle d’un petit garçon ougandais obligé de fuir les horreurs du régime d’Amin Dada en fin de course voici près de quarante ans a malheureusement de fortes résonances contemporaines et pourrait se passer de nos jours dans d’autres pays d’Afrique ou d’ailleurs.