C’est le titre d’une toile du peintre Ilya Efimovitch Répine (1844-1930).
Ce tableau représente l’entrée dans un salon d’un personnage que manifestement on n’attendait pas, un salon dans sa maison qu’il retrouve après une très longue absence. C’est un décor tchékhovien. La famille regarde cette entrée avec une surprise mêlée de crainte. Qui est ce personnage inattendu ? Que cache cet individu ? Il revient de Sibérie, de ce qui précéda le goulag. Aurait-il peut-être réussi à échapper au royaume des morts, et comment ? Depuis plus d’un siècle, c’est une énigme sans réponse.
Cette pièce de Stig Larsson a été créée à Stockholm, au Dramaten (Théâtre Royal Dramatique) dans une mise en scène de l'auteur.
La distribution était la suivante : la mère : Harriet Andersson, la fille : Katarina Gustavsson, le père : Per Myrberg, le Professeur : Christian Bergling.
C’est le titre d’une toile du peintre Ilya Efimovitch Répine (1844-1930), l’un des grands noms du réalisme russe de la fin du 19e siècle. Il est l’auteur de grands formats à caractère social tel que Les cosaques, Les nihilistes, Haleur sur la Volga, Les forçats…
On peut dire que la pièce de Stig Larsson commence précisément là où s’achève le tableau de Répine. Dans une langue volontairement archaïsante, l’auteur construit avec grande précision un drame bourgeois navigant entre le burlesque et le naturalisme strindbergien, on pense aussi parfois au théâtre de l’absurde. C’est un drame sur la dictature familiale, sur le pouvoir des parents d’utiliser leurs enfants à leur gré.
Pourquoi le père a-t-il été envoyé au bagne, on ne le sait pas : vol, ivrognerie délit politique ou, suppositions plus scabreuses, maltraitance d’enfant, tentatives d’inceste ?
(*) Huile sur toile (160,5 x
En accord avec l'auteur, le titre de l'œuvre traduite en français est celui du tableau qui a inspiré ce dernier.