Après trois années à l’Ecole des arts décoratifs de Stockholm, Jacques Robnard travaille comme peintre décorateur à l’Opéra Royal de Stockholm puis comme assistant au Théâtre Royal Dramatique avant d'être un temps celui de Jean-Marie Serreau et de rejoindre Jorge Lavelli comme administrateur de sa compagnie. Il fait quelques incursions au cinéma comme assistant d'Alain Resnais et de Jean-Luc Godard dans le cadre de coproductions cinématographiques franco-suédoises. Dans le cadre de la célébration du tricentenaire la Comédie-Française, Il assure l'organisation de la venue en France du Théâtre Royal Dramatique de Stockholm qui présentera La Nuit des rois de Shakespeare mis en scène par Ingmar Bergman. Dans le même temps, il assume les fonctions d'adjoint au directeur du Centre culturel suédois de Paris de 67 à 82. À partir de 1982, il dirige les Instituts français de Tel-Aviv, d'Aix-la-Chapelle, le Centre culturel français de Constantine, en Algérie. De 95 à 99 il est attaché culturel près l'Ambassade de France en Suisse. Il a traduit des films, de la poésie, quelques livres d’art, mais surtout du théâtre (37 pièces). Il a aussi traduit vers le suédois Eugène Ionesco, Jean Tardieu, Jean Genet et Georges Schéhadé.
A été publié par : Actes Sud Junior ; Avant-scène Cinéma ; Avant-scène Cinéma ; Ed. Pierre Seghers ; Ed. Jacques Damase/Denoël;Gallimard ; Folio-Gallimard ; Les Presses du Réel ; Ed. Saint-Germain des Prés ; Groupe de Halmstad/Suède ; Ed. Halmstad ; Ed. Centre Pompidou ; Robert Laffont ; Ed. Théâtre National de la Colline ; Ed. Galilée ; GKM/Malmö ; Ed. Pierre-Jean Oswald.
A été joué par : Comédie-Française/Odéon ; Théâtre National de Chaillot, Paris ; Théâtre National Populaire, Villeurbanne ; Théâtre National de la Colline, Paris ; Biennale de Paris ; Théâtre Moderne, Paris ; Centre culturel suédois, Paris ; Festival-off, Avignon ; Théâtre de Poche, Bruxelles, Théâtre du Nouveau Monde, Montréal ; Théâtre en Rond, Paris ; Café-théâtre de la Vieille Grille, Paris ; Théâtre du Jarnisy, Les Prémontrés ; Théâtre Prospéro, Montréal ; France-culture ; Antenne2/ORTF ; Stadsteater (Théâtre de la Ville), Stockholm.
Traductions du suédois en français œuvres publiées :
UNE TRILOGIE DE FILMS, Ingmar Bergman, Editions Robert Laffont, 1964.
POÈMES de Werner Aspenström, Editions Seghers, 1967.
TROIS COUTEAUX DE WEI, drame de Harry Martinson (Prix Nobel de Littérature 1974), Editions Pierre-Jean Oswald, Paris, 1975.
POÈMES pour le Groupe de Halmstad, d’Erik Lindegren, (co-traducteur Jan Ivarsson), Editions Halmstad, Suède, 1978.
CRIS ET CHUCHOTEMENTS, PERSONA, LE LIEN, Ingmar Bergman, Editions Gallimard, 1979, réédition en 1994 dans la collection Folio (n° 2620).
AU CŒUR DU MONDE, poèmes de Sun Axelsson, préface d’André Pieyre de Mandiargues, Editions Saint-Germain-des-Près, Paris, 1980.
LE PÈRE, drame d’August Strindberg, Collection Théâtre National de Chaillot, 1982. PLAINTE POUR PABLO NERUDA, d’Artur Lundkvist, Editions Galilée, Paris, 1983. HISTOIRE DES BALLETS SUEDOIS, Bengt Häger, Editions Denoël/Jacques Damase, 1989.
L’AMOUR AU JOUR LE JOUR, poèmes de Maria WINE, illustré par Corneille, édition bilingue, Editions GKM Malmö/Suède, 1996.
ESSAIS CHOISIS, d’Öyvind FAHLSTRÖM (Co-traductrices Gunilla de Ribaucourt & Cécilia Monteux), Anthologie de textes sur les arts plastiques, la musique, le théâtre, le cinéma, la littérature… (Collection Relectures), Editions Les Presses du Réel / Dijon, 2002.
QUAND LES TRAINS PASSENT… de Malin Lindroth, Editions Actes Sud Junior / Paris, 2007.
publiées dans l'Avant-Scène-Théâtre : LA NUIT DES TRIBADES, de Per-Olov Enquist, N° 633 (juillet 1978). CRÉANCIERS, d’August Strindberg, N° 670 (mai 1980). MADEMOISELLE JULIE, d’August Strindberg, N° 706 (mars 1982). PÈRE, d’ August Strindberg, N° 1179 (mars 2005). publiées dans l'Avant-Scène-Cinéma : LE SILENCE, d'Ingmar Bergman, N° 37 (mai 1964). JEUX DE NUIT, de Mai Zetterling, N° 67 (février 1967). PERSONA, d'Ingmar Bergman, N° 85 (octobre 1968). UNE PASSION, d'Ingmar Bergman, N° 109 (décembre 1970). ÅDALEN 31, de Bo Widerberg, N° 124 (avril 1972). CRIS ET CHUCHOTEMENTS, d'Ingmar Bergman, N° 142 (décembre 1973). œuvres traduites et représentées : LES OMBRES, de Werner Aspenström, Université du Théâtre des Nations, 1961. PARTY, de Werner Aspenström, (Cité Universitaire, Paris) 1963. CHARLIE Mc DEATH, de Lars Forssell, (Cité Universitaire, Paris) 1963. PARTY de Werner Aspenström, spectacle "Saint Benoît dans la Baignoire" (avec Copi et Lavelli), 1966. OH... QUOI ? de Sandro Key-Åberg, Biennale de Paris 1967, spectacle repris au Café-Théatre de la Vieille Grille, Paris, pour 50 représentations. LES ENCHÈRES, de Werner Aspenström, Biennale de Paris 1965, mise en scène Jean-Marie Patte. LES AFFAIRES MIROBOLANTES DU ROI DES ALLUMETTES, de Jan Bergquist et Hans Bendrix, Centre Culturel Suédois, Paris, 1977, (Co-traducteur Jan Ivarsson), mise en scène L.-E. Liedholm. SACRÉE FAMILLE, de Sandro Key-Åberg, Théâtre en Rond de Paris, 1980, mise en scène André Villiers. LA NUIT DES TRIBADES, de Per-Olov Enquist, (Co-traducteur Jan Ivarsson) Paris 1976, Centre Culturel Suédois,.mise en scène Jan Ivarsson et J. Robnard. Paris, 1978 Théâtre Moderne, mise en scène Raymond Rouleau. Bruxelles, 1978, Théâtre de Poche/Théâtre Expérimental, de Belgique, m.e.s. Charles Dierick. Montréal, 1979, Théâtre du Nouveau Monde, mise en scène O. Reichenbach. Montréal, 2002, Théâtre Prospéro, mise en scène Téo Spychalski. CRÉANCIERS, d'August Strindberg, Comédie Française/Odéon, 1980, mise en scène Jacques Baillon. MADEMOISELLE JULIE, d'August Strindberg, Metz, 1981, Théâtre du Jarnisy, mise en scène Bernard Beuvelot. CRÉANCIERS, d'August Strindberg, Télévision Française/Antenne 2, mise en scène Jacques Baillon. réalisation Jean-Maris Coldefy, 1981. LE PÈRE, d'August Strindberg, Théâtre National de Chaillot/Salle Gémier, 1982. mise en scène Otmar Krečjka. ISADORA, le voyage à Berlin, de Werner Aspenström, Théâtre Déjazet / Paris, mise en scène Jacqueline Ordas. CRÉANCIERS, d'August Strindberg, Festival Off Avignon, 1985, mise en scène Patrice Kerbrat. PÈRE, d’August Strindberg, Théâtre National Populaire, Villeurbanne, 2005, mise en scène Christian Schiaretti, et Théâtre National de la Colline, 2006, production TNP-Villeurbanne. QUAND LES TRAINS PASSENT, de Malin Lindroth, Théâtre du Chaudron Cartoucherie de Vincennes), mise en scène Tiina Kaartama, 2007 œuvres traduites et radiodiffusées : VERS UNE NOUVELLE NINIVE, de Werner Aspenström (France Culture, 1969, réal. René Jeantet). JACOB RÊVE, de Jan Gudmundsson, (France Culture, 1969, réal. Claude Roland-Manuel). LIDNER, de Bengt af Klintberg, (France Culture 1969, réal. René Jeantet).
autres œuvres traduites: CE QUI EST ÉTERNEL, de Werner Aspenström, 1960. TINTOMARA, dramatisation d’après le Livre de l’Eglantine, de Carl-Jonas-Love Almquist, 1962. BENJAMIN, d’Erland Josephson, 1965. (manuscrit égaré, non disponible.) NOËL 66, LES FRÈRES STRINDBERG & DEUX INTERVIEWS, triptyque dramatique d'Öyvind Fahlström, (+ NOËL 67, version pour la France,) 2ème volet (les frères Strindberg) publié dans le catalogue de la rétrospective Öyvind Fahlström au Centre Georges Pompidou, 1980. LES FRÈRES HEUREUX, de Werner Aspenström, 1966 LA VÉRITE SUR MADEMOISELLE JULIE, d’Anthony Swerling, 1996. LE DERNIER DISCOURS DE L’HOMME POLITIQUE, d’Anthony Swerling, 1996. IMPASSE DU SAPHIR, de Katarina Frostenson, 2001. LA MORT DE L’ACTEUR, de Werner Aspenström, 2001. BAS LES MASQUES (titre provisoire) d’Anthony Swerling et August Strindberg, 2001. ENSEMBLE.TOI & MOI. , de Marianne Jeffmar, 2001. UN CRI DEVANT LA PORTE, monologue de Marianne Jeffmar, 2001. ON NE L’ATTENDAIT PAS !, drame burlesque de Stig Larsson, 2001. LE WEEK-END , de Lucas Svansson, 2005 BERTHA M. de Malin Lindroth, 2007 LA LETTRE DE SIBÉRIE , monologue de Christian Sundgren, 2008 (les traductions précitées, à l’exception de "Benjamin" et "JACOB RÊVE", sont déposées à la Bibliothèque Nordique, BSG, 5 rue Vallette, Paris 5°) Traductions de français en suédois : LA CANTATRICE CHAUVE, (Den skalliga primadonnan) d'Eugène Ionesco, (co-traducteur Ulf Ekeram), dramatique en direct de la Télévision Suédoise, réalisation Hans Dahlin, 1959. LE RÉCIT DE L’AN ZÉRO, poème-opéra de Georges Schehadé (Berrättelse om Kristi födelse) publié dans le supplément littéraire de Noël du quotidien Dagens Nyheter, Stockholm, 1961. TUEUR SANS GAGE, (Mord utan mening) d'Eugène Ionesco, (co-traducteur Ulf Ekeram), 1962. LE SACRIFICE DU BOURREAU, (Bödelns offer) de René de Obaldia, 1963. LES PARAVENTS, de Jean Genet, (Skärmarna), (co-traducteur Ulf Ekeram), création au Stadsteater de Stockholm, mise en scène Per Verner-Carlsson, 1964. UNE VOIX SANS PERSONNE, de Jean Tardieu, (En röst utan person) publication dans Bonniers Litterära Magasin, Stockholm, 1964.