Où les dieux rampent comme des chiens

de Leon Engler

Traduit de l'allemand par Karine Darcos

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Autriche
  • Titre original : Wo die Götter kauern wie Hunde
  • Date d'écriture : 2018
  • Date de traduction : 2023

La pièce

  • Genre : tragi-comédie
  • Nombre d'actes et de scènes : Huit pièces de puzzle
  • Décors : Une boutique de clés et de chaussures, un laboratoire de recherche, la rue devant la boutique de clés, une charcuterie et son arrière-boutique.
  • Nombre de personnages :
    • 7 au total
    • 7 femme(s)
    • Distribution modulable pour 5 comédiennes. Un des personnages féminins peut être joué par un homme.
  • Durée approximative : 70 mn
  • Domaine : protégé (l’Arche Editeur, Paris)

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Quel est le point commun entre une serrurière qui ne fait pas de clés, une astrophysicienne qui fait des recherches en biologie, une détective privée qui fait des prédictions et une mère qui rêve de l’Amérique avec sa fille transformée en araignée ? Volontairement ou non, ces femmes courent toutes après l’immortalité. Mais à quoi sert d’être immortel quand l’univers menace de s’effondrer ? Et jusqu’où peut-on aller pour sauver le monde ? Le salut de l’humanité pourrait-il venir d’une tueuse en série et d’une oie qui parle ?

La pièce de Leon Engler est une odyssée insolite et loufoque à travers la science, la mythologie et la philosophie qui traduit en filigrane la démesure humaine.

Regard du traducteur

Où les dieux rampent comme des chiens est une tragi-comédie truculente où tous les repères sont brouillés. Sept personnages féminins hauts en couleur révèlent en creux l’obsession profondément humaine d’en finir avec la finitude et accélèrent paradoxalement leur propre fin. L’auteur brosse un portrait satirique de toutes les aspirations humaines actuelles, dans tout ce qu’elles ont de plus noble et de plus sombre, depuis Internet jusqu’à l’Amérique en passant par le solutionnisme technologique et la course à l’épanouissement personnel. Le récit insolite combine humour et suspense pour dessiner avec légèreté l’inéluctabilité de la condition humaine. La dimension fantastique et merveilleuse du récit prend des proportions grotesques et oscille entre parodie de polar et aventure burlesque, brouillant les pistes de l’interprétation : s’agit-il d’un questionnement philosophique ou d’une farce ? Le texte, découpé en « pièces de puzzle », est truffé de références littéraires, mythologiques, artistiques, scientifiques, psychologiques ou encore sociétales qui dessinent peu à peu une grande fresque sociale tandis que l’auteur joue allègrement avec la langue et ses variations pour cultiver cet humour décalé qui constitue la signature de cette pièce.