Une nuit, quelqu’un vient de mourir. Les proches survivants se réunissent autour du défunt. On découvre au fur et à mesure qu’ils l’ont très peu connu et que chacun a une image différente de lui. Ils veulent tous lui rendre hommage, l’aimer, et exprimer librement leur chagrin – mais n’y arrivent pas. Désillusionnés, ils s’intéressent surtout à eux-mêmes.
Comment ceux qui vivent incorporent la réalité de la mort dans leurs mots ? Les détours de l’esprit - chacun réagit à sa manière - sont révélateurs de la personnalité de cette assemblée tout à fait ordinaire, mais qui sous la pression de la présence du mort, pousse les frontières philosophiques et linguistiques pour arriver à une mise en abîme poétique.