Acte premier. Chez Gloumov.
Egor Gloumov, jeune littérateur moscovite, décidé à faire fortune, met en place, aidé de sa mère, un plan de bataille : il va circonvenir un riche oncle, Nil Mamaev, et obtenir la main de Machenka, nièce de la riche marchande Touroussina. Ses armes : sa bonne mine, son intelligence et son art de la parole.
Il commence par écarter le hussard Kourtchav, le neveu préféré de Mamaev, venu le voir en compagnie du journaliste Goloutvine, qui cherche des sujets pour écrire des articles dans la presse à scandales. Gloumov subtilise une caricature de son oncle dessinée par Kourtchaev, et la montre à Mamaev. Mamaev chasse Kourtchaev et prend Gloumov sous son aile.
Gloumov fait écrire par sa mère et envoyer à Touroussina des lettres discréditant Kourtchaev, fiancé de Machenka.
Gloumov se concilie Manéfa, dévote et voyante.
Il commence à rédiger un journal où il note ses agissements au jour le jour.
Acte deux. Chez Mamaev.
Mamaev vante les talents littéraires de Gloumov auprès des amis de son cercle, d’abord le vieux conservateur Kroutitski, qui a besoin qu’on rédige pour lui ses « projets ». De son côté, la mère de Gloumov enflamme en faisant l’éloge de son fils l’imagination de la femme de Mamaev, Kléopatra Lvovna, coquette en mal de soupirants, prête à se laisser séduire. Kléopatra tente des approches auprès de Gloumov. Elle obtient d’un de ses soupirants, le juge Gorodouline, qu’il trouve une place de fonctionnaire pour Gloumov. Gloumov fait la conquête de Gorodouline en affichant des dispositions libérales et humanitaires. Mamaev l’encourage à courtiser sa femme tout en briguant la main de Machenka. Venu remercier Kléopatra, Gloumov feint des sentiments passionnés.
Acte trois. Chez Touroussina.
Touroussina, bigote et superstitieuse, reçoit les lettres anonymes discréditant Kourtchaev et défend à sa nièce de l’épouser. Pendant tout l’acte, elle ne cesse d’accueillir dans sa maison de saintes personnes qui sont en réalité des pique-assiettes et des gens de sac et de corde.
Kroutitski, puis Gorodouline, en visite chez Touroussina, font l’un et l’autre l’éloge de Gloumov et le lui suggèrent comme époux pour Machenka. Survient Manéfa la tireuse de cartes, qui prédit l’arrivée miraculeuse d’un fiancé. Arrivent Mamaev et Gloumov. Touroussina est prête à donner sa nièce en mariage à Gloumov.
Acte quatre.
Premier tableau. Chez Kroutitski
Kroutitski vérifie avec Gloumov le « traité » que celui-ci a rédigé. Kroutitski, satisfait, confirme qu’il appuie ses fiançailles avec Machenka. Il annonce la nouvelle à Kléopatra, venue en visite, et celle-ci sort bouleversée et furieuse.
Deuxième tableau. Chez Gloumov.
Gloumov vient de rédiger son journal. Kléopatra vient le voir, l’interroge sur son futur mariage. Il essaie de lui donner le change et prétend que c’est Mamaev qui a arrangé le mariage. Mais Kléopatra ne se laisse pas prendre.
Goloutvine, qui a espionné Gloumov et intercepté les lettres anonymes, vient faire du chantage à Gloumov. Celui-ci, sorti avec lui, lui donne de l’argent en coulisses.
Kléopatra revient subrepticement, découvre le Journal de Gloumov, le lit et le dérobe. Elle donne le change à Gloumov, qui se tranquillise, puis s’affole en découvrant la disparition du Journal.
Acte cinq. Terrasse dans une maison de campagne.
Machenka dit adieu à Kourtchaev. Touroussina dit à Gloumov sa satisfaction de le voir épouser sa nièce, le mariage ayant été annoncé de manière miraculeuse. Arrivent tour à tour les invités : Gorodouline, Kléopatra, Mamaev, Kroutitski.
Un coursier apporte à Touroussina l’article de Goloutvine et le Journal intime de Gloumov. Mamaev fait la lecture à haute voix du Journal de Gloumov. Affolement et indignation générale. Touroussina rend Machenka à Kourtchaev.
Gloumov revendique le contenu du Journal, dit son fait à chacun des présents, jure qu’il se vengera et s’en va. Tous sont d’accord pour conclure que c’est un homme utile et qu’il faudra le rappeler un jour.
Acte premier. Chez Gloumov.
Egor Gloumov, jeune littérateur moscovite, décidé à faire fortune, met en place, aidé de sa mère, un plan de bataille : il va circonvenir un riche oncle, Nil Mamaev, et obtenir la main de Machenka, nièce de la riche marchande Touroussina. Ses armes : sa bonne mine, son intelligence et son art de la parole.
Il commence par écarter le hussard Kourtchav, le neveu préféré de Mamaev, venu le voir en compagnie du journaliste Goloutvine, qui cherche des sujets pour écrire des articles dans la presse à scandales. Gloumov subtilise une caricature de son oncle dessinée par Kourtchaev, et la montre à Mamaev. Mamaev chasse Kourtchaev et prend Gloumov sous son aile.
Gloumov fait écrire par sa mère et envoyer à Touroussina des lettres discréditant Kourtchaev, fiancé de Machenka.
Gloumov se concilie Manéfa, dévote et voyante.
Il commence à rédiger un journal où il note ses agissements au jour le jour.
Acte deux. Chez Mamaev.
Mamaev vante les talents littéraires de Gloumov auprès des amis de son cercle, d’abord le vieux conservateur Kroutitski, qui a besoin qu’on rédige pour lui ses « projets ». De son côté, la mère de Gloumov enflamme en faisant l’éloge de son fils l’imagination de la femme de Mamaev, Kléopatra Lvovna, coquette en mal de soupirants, prête à se laisser séduire. Kléopatra tente des approches auprès de Gloumov. Elle obtient d’un de ses soupirants, le juge Gorodouline, qu’il trouve une place de fonctionnaire pour Gloumov. Gloumov fait la conquête de Gorodouline en affichant des dispositions libérales et humanitaires. Mamaev l’encourage à courtiser sa femme tout en briguant la main de Machenka. Venu remercier Kléopatra, Gloumov feint des sentiments passionnés.
Acte trois. Chez Touroussina.
Touroussina, bigote et superstitieuse, reçoit les lettres anonymes discréditant Kourtchaev et défend à sa nièce de l’épouser. Pendant tout l’acte, elle ne cesse d’accueillir dans sa maison de saintes personnes qui sont en réalité des pique-assiettes et des gens de sac et de corde.
Kroutitski, puis Gorodouline, en visite chez Touroussina, font l’un et l’autre l’éloge de Gloumov et le lui suggèrent comme époux pour Machenka. Survient Manéfa la tireuse de cartes, qui prédit l’arrivée miraculeuse d’un fiancé. Arrivent Mamaev et Gloumov. Touroussina est prête à donner sa nièce en mariage à Gloumov.
Acte quatre.
Premier tableau. Chez Kroutitski
Kroutitski vérifie avec Gloumov le « traité » que celui-ci a rédigé. Kroutitski, satisfait, confirme qu’il appuie ses fiançailles avec Machenka. Il annonce la nouvelle à Kléopatra, venue en visite, et celle-ci sort bouleversée et furieuse.
Deuxième tableau. Chez Gloumov.
Gloumov vient de rédiger son journal. Kléopatra vient le voir, l’interroge sur son futur mariage. Il essaie de lui donner le change et prétend que c’est Mamaev qui a arrangé le mariage. Mais Kléopatra ne se laisse pas prendre.
Goloutvine, qui a espionné Gloumov et intercepté les lettres anonymes, vient faire du chantage à Gloumov. Celui-ci, sorti avec lui, lui donne de l’argent en coulisses.
Kléopatra revient subrepticement, découvre le Journal de Gloumov, le lit et le dérobe. Elle donne le change à Gloumov, qui se tranquillise, puis s’affole en découvrant la disparition du Journal.
Acte cinq. Terrasse dans une maison de campagne.
Machenka dit adieu à Kourtchaev. Touroussina dit à Gloumov sa satisfaction de le voir épouser sa nièce, le mariage ayant été annoncé de manière miraculeuse. Arrivent tour à tour les invités : Gorodouline, Kléopatra, Mamaev, Kroutitski.
Un coursier apporte à Touroussina l’article de Goloutvine et le Journal intime de Gloumov. Mamaev fait la lecture à haute voix du Journal de Gloumov. Affolement et indignation générale. Touroussina rend Machenka à Kourtchaev.
Gloumov revendique le contenu du Journal, dit son fait à chacun des présents, jure qu’il se vengera et s’en va. Tous sont d’accord pour conclure que c’est un homme utile et qu’il faudra le rappeler un jour.