La pièce, vive et fine, donne à voir des personnages dont les idéaux et discours romantiques sont en décalage avec leurs comportements, parfois immatures.
Mais derrière les masques du caprice et du cynisme, perce, non sans poésie, une fragilité émouvante. La force du désir qui anime les personnages se joue d'eux.
Peter Gill est ici un Marivaux du thatchérisme dont il fustige l'individualisme forcené.