Simon Berjeaut est enseignant et traducteur d’anglais et de portugais. Il traduit en français des scénarios de fiction et de documentaires et il sous-titre des films produits au Portugal (Manoel de Oliveira, Maria de Medeiros, João Salaviza…), au Brésil (Carlos Diegues, Jorge Bodanzky, Agrippino de Paula, Gabriel Mascaro…) ou aux États-Unis (Julie Delpy…). Il travaille également comme traducteur pour des publications et des colloques universitaires sur la littérature ou les sciences humaines organisés à Paris par l’EHESS (revue Brésil(s), notamment, ou le colloque « Les 50 ans de la dictature brésilienne », 2014) ou l’université de Nanterre (« Maudits sous les Tropiques », 2014) et par l’Université de São Paulo au Brésil.
Après des études de lettres modernes et d’anglais à la Sorbonne Nouvelle, il a soutenu à l’Institut d’Études Théâtrales de Paris III un mémoire dirigé par Georges Banu, avant d’achever un master d’études lusophones à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand sous la direction de Saulo Neiva. Il a été reçu à deux reprises comme étudiant-chercheur au département de Philosophie, Langues, Littérature et Sciences Humaines dans le cadre d’un échange avec l’Université de São Paulo (2012-2013).
Il est spécialiste du théâtre lusophone et a vécu plusieurs années à Lisbonne et au Brésil. Auteur d’un ouvrage sur le théâtre musical et politique au Portugal (Le Théâtre de Revista, un phénomène culturel portugais, édition de l’Harmattan, 2005), qu’il a traduit vers le portugais en vue d’une édition par la Casa da Moeda-Imprensa Nacional à Lisbonne, il a également réalisé un long-métrage documentaire sur les théâtres de Lisbonne (Le Parque Mayer, vues et Revue, 2006). Les articles qu’il a publiés pour les revues Sigila, L’Avant-Scène Cinéma, Les Cahiers des Ailes du Désir ou les conférences qu’il a prononcées à l’Université de Clermont-Ferrand ou à Paris VIII, ont trait au théâtre et au cinéma lusophones (à l’œuvre de Manoel de Oliveira, notamment).
Outre des recherches universitaires sur l’histoire du théâtre musical au Brésil, son activité de dialoguiste, et, surtout, sa pratique d’auteur-compositeur-interprète de chansons françaises, poursuivie depuis 2008, auront été un précieux bagage pour adapter en français les dialogues et l’ensemble des chansons brésiliennes de la comédie musicale de Chico Buarque Opera do Malandro (1978) inédite en France et traduite en 2015 avec l’aide de la Maison Antoine Vitez.