Alejandro Tantanian est né à Buenos Aires en 1966. Il est auteur, metteur en scène, traducteur, chanteur et acteur, ancien membre du collectif Caraja-jí et du Periférico de Objetos, groupe emblématique du théâtre expérimental et indépendant argentin. Il a écrit, entre autres, une trilogie intitulée Trois hommes d’Allemagne – dont le second volet, Un conte allemand (1997), a été traduit en français par Françoise Thanas – et la pièce Muñequita ou jurons de mourir avec gloire (2003), également traduite par Françoise Thanas, qui a été créée en France au Théâtre National de Toulouse en 2003 dans une mise en scène de Matthias Langhoff avec Marcial Di Fonzo Bo. Il est aussi l’auteur de plusieurs livrets d’opéra, Tenebrae (1999), Liederkreis (2000), La Gabbia (2004), Instante (2008) qu’il a mis en scène. Il a notamment travaillé à Buenos Aires avec le Teatro Colón et le Teatro San Martín, et en Europe avec le Kunsten Festival des Arts de Bruxelles, le Theaterhaus de Stuttgart, l’Opéra de Lille, l’Hebbel Theater de Berlin, le Künstler Mousonturm de Frankfort, le Luzerner Theater, le NationalTheater de Mannheim. En 2010 il a fondé avec Cynthia Edul, Panorama Sur, une plateforme de formation et d'échange pour les artistes résidents à Buenos Aires. Depuis janvier 2017, il dirige le Théâtre National Cervantes de Buenos Aires. Ses pièces sont traduites en français, anglais, portugais, italien et allemand. Un extrait de sa pièce Carlos W. Sáenz (1956 - ), créée au Kunsten Festival des Arts de Bruxelles en 2004, et traduite en français par Marion Cousin, figure dans le Cahier de la Maison Antoine Vitez consacré aux « Nouvelles écritures théâtrales d'Amérique latine » paru en 2012.
Un conte allemand, traduite par Françoise Thanas ; Muñequita ou jurons de mourir avec gloire, traduite par Françoise Thanas et publiée aux éditions Les Solitaires Intempestifs (2004) ; À l'échelle humaine, co-écrite avec Javier Daulte et Rafael Spregelburd, traduite par Françoise Thanas et publiée aux éditions Les Solitaires Intempestifs (2003) ; Carlos W. Sáenz (1956 - ), traduite par Marion Cousin.