Dans son premier texte mis en scène au Teatro i de Milan, Francesca Garolla aborde la question des pères et des fils, récurrente pour la génération qui a eu vingt ans durant la guerre ou l’immédiat après-guerre et pour la génération qui est entrée dans l’âge adulte avec mai 1968 et la contestation des années 1970. Mais elle le fait selon une perspective assez nouvelle, celle d’un père baby-boomer et de son fils à qui l’on a fait croire qu’il était né après « la fin de l’Histoire ».
Derrière les idéaux déçus et les mythes de la jeunesse, se dessine la peur de vieillir et de passer la main à une génération soupçonnée de n’avoir rien vécu