Les éditions Théâtrales et la Maison Antoine Vitez se sont associées pour publier en cinq volumes dix pièces de Ferdinand Bruckner, dramaturge autrichien à succès des années 1990 à 1950 et représentant de la nouvelle objectivité, mêlant la force du cinéma naissant à celle du théâtre moderne et de la psychanalyse.
Dans La Créature, l'ingénieur Troik s'est rendu coupable de malversations financières. Influencé par sa sœur, il demande à sa femme d'intervenir auprès d'un créancier et de le séduire pour effacer sa dette, seule solution pour éviter la prison. Mais il sera bientôt victime de sa perverse manœuvre...
La mélancolie et la perte de repères, ce mal du siècle de la jeunesse allemande déjà évoqué dans les premières pièces de Bruckner, prends dans Les Races une forme plus terrible et précise : le national-socialisme et l'antisémitisme. Nous assistons à la descente aux enfers d'un étudiant qui est emporté par les idées et les pratiques du parti nazi au moment où celui-ci accède au pouvoir en 1933.