Le festival Terres de paroles fait la part belle à la langue, l’identité et l’altérité. La MAV y tient une place exceptionnelle avec la présence de ses traducteurs italiens, espagnols et anglais, pour des ateliers d’initiation, le banquet des traducteurs (jeudi 31 mars à Dieppe) et des lectures :
À lire : la revue en ligne du festival.
Organisé par le Goethe-Institut de Paris, le Bureau du Théâtre et de la Danse / Institut français d’Allemagne, Berlin DVA-Stiftung / Stuttgart, l’Association Beaumarchais SACD et la Maison Antoine Vitez, Transfert Théâtral organise, depuis 2015, un atelier de traduction pour des traducteurs franco-allemands de pièces contemporaines.
L’atelier s’adresse à des traducteurs qui souhaitent acquérir ou approfondir leurs connaissances dans le domaine de la traduction théâtrale.
Date limite de dépôt des candidatures : 30 avril 2016.
plus d'informations ici
La pièce de Naomi Wallace, traduite par Dominique Hollier, nous plonge au cœur des mécanismes de l’american way of life. C’est l’ère de la machine à vapeur qui fonce en exigeant des êtres humains qu’ils s’adaptent. En pleine Amérique des années 30 la misère frappe de plein fouet une jeunesse qui ne sait plus comment exprimer sa rage de vivre. C’est l’histoire d’adolescents qui jouent un jeu fou, juste pour se prouver qu’ils existent, parce qu’ils risquent la mort…
Mise en scène d'Anne Courel.
Texte disponible aux Éditions Théâtrales.
Que faut-il mettre en œuvre artistiquement, techniquement, économiquement pour que chaque spectateur, en Europe, jouisse des meilleures conditions d'accès à l'esprit d'un texte et à sa lettre quand il assiste à une représentation théâtrale dans une langue étrangère ?
Le Guide du sur-titrage au théâtre, élaboré par Michel Bataillon, Laurent Muhleisen et Pierre-Yves Diez, est le premier outil qui pose le cadre d'une pratique trop souvent sous-estimée.
Il est disponible gratuitement en téléchargement ici.
Le texte de Gilad Evron, traduit de l'hébreu par Gérard Herz et Zohar Wexler, sera mis en lecture par Zohar Wexler à la Maison d'Europe et d'Orient dans le cadre du festival L'Europe des théâtres #6.
Gilad Evron livre dans Ciel une critique féroce de la société. Son univers est violent, drôle, clownesque, choquant et provoquant. Il nous plonge dans un milieu sordide de cabaret aux marges de la mafia ; un milieu dans lequel se mêlent art et argent, variétés et réalité, bourreaux et victimes.
Texte à paraître aux Éditions Théâtrales.
L’émergence de nouvelles formes d’écriture dramatique en Europe est, ces tout derniers temps, un phénomène marquant et de très grande ampleur.
Pour en interroger certains aspects, le TNS et l’université Paris Ouest-Nanterre La Défense, en collaboration avec la Maison Antoine Vitez, invitent une douzaine d’auteurs européens, importants mais non encore institués en France, à rencontrer les élèves de l’École et le public du TNS pour deux journées de discussions et de débats, qui seront initiés par des lectures d’extraits de leurs textes et accompagnés d’un dialogue avec des universitaires et des dramaturges.
Tiago Rodrigues, traduit par Thomas Resendes, écrit une adaptation d’Antoine et Cléopâtre complètement habitée : les mots prennent réellement corps, l’écho de Shakespeare résonne, l’esprit d’Antoine et celui de Cléopâtre règnent… Ils mêlent l’amour et la politique et inventent une politique de l’amour. Ils sont une histoire d’amour historique. Ils sont une romance basée sur des faits réels fréquemment romancés.
Dans ce spectacle Sofia Dias et Vítor Roriz (chorégraphes et danseurs) sont et ne sont pas Antoine et Cléopâtre. Ils sont Antoine qui voit le monde à travers les yeux de Cléopâtre. Et vice versa. Toujours, vice versa. Vice versa, comme une règle de l’amour.
Traduit du bulgare par Galin Stoev et Sacha Carlson, mis en scène par Galin Stoev.
Les gens d’Oz vivent dans un immeuble étrange, presque vivant, qui “regarde et observe ses occupants”. Au centre du réseau, Anna, écrivaine célèbre qui a cessé d’écrire. Autour d’elle gravitent un pianiste un peu marginal, un rentier oisif, une jeune femme qui rêve de rencontrer la star de la littérature et un amoureux... Née en 1972, Yana Borissova est sans doute l’auteure la plus importante de sa génération en Bulgarie. Alors que la plupart des pièces qui se jouent dans son pays mettent en jeu la réalité du monde postcommuniste, Borissova situe ses fictions en retrait, en repli.
Texte de la pièce disponible aux éditions Théâtrales.
Écrit en 2011, ce texte, traduit de l’italien par Olivier Favier et Federica Martucci et mis en scène par Kheireddine Lardjam, aborde avec subtilité la question israélo-palestinienne, à travers le parcours de trois femmes, trois identités portées par une comédienne : une enseignante israélienne, une étudiante palestinienne et une Américaine en mission militaire.
La construction du texte (un monologue à trois voix) est très pertinente pour évoquer le destin de trois femmes réunies sur un territoire commun pour des « causes » différentes. Il devient une partition chorale qui présente trois personnages à travers le corps et la voix d’une seule actrice pour accentuer leurs différences mais aussi leurs similitudes.
La Mousson d’hiver travaille à l’émergence d’un nouveau répertoire dramatique et propose aux jeunes spectateurs des ateliers de pratique théâtrale, un spectacle, des lectures et des mises en espace avec les artistes qui font le théâtre d’aujourd’hui.
Les textes sélectionnés via le comité de lecture de la Mousson d’été sont mis en voix, pour la première fois par des collégiens, des lycéens et des étudiants. Ils s’y retrouvent à la fois spectateurs et acteurs. Deux textes du répertoire de la MAV sont au programme : Le Cimetière de l’éléphante de George Brant, traduit de l’anglais par Dominique Hollier et Sarah Vermande et Lait noir de Holger Schober, traduit de l’allemand par Laurent Muhleisen.