Dans son n°219 consacré aux arts de la scène contemporaine en Inde, Théâtre/Public publie deux pièces intégrales traduites avec le soutien de la MAV :
- Naga-Mandala - Pièce avec cobra de Girish Karnad, traduit de l'anglais par Annette Leday et Dominique Vitalyos
- Rizwaan d'Abhishek Majumdar, traduit de l'anglais par Annette Leday et de l'ourdou par Asil Raïs
Manifeste, traduit par Agnieszka Zgieb, avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, est un court texte qui fait partie de Spirala, une « installation » à la frontière du spectacle et de la performance créée en octobre 2015 à Cracovie par Krystian Lupa.
Manifeste est un monologue très intime - à l'instar d'un screen-test warholien - dans lequel Krystian Lupa soulève la question de la liberté, de la démocratie, de la place de l'artiste dans un contexte où la tentation du repli sur soi et de la montée de la pensée nationaliste se font très forts. Il nous raconte ici ses propres inquiétudes.
Lire le texte ici.
Traduit de l'espagnol par Christilla Vasserot.
À Belgrade, en 2006, sont célébrées les funérailles de Slobodan Milošević. Agnès, reporter de guerre, parcourt la ville anéantie vingt ans après les accords de paix. Au cours de son errance dans la capitale serbe, elle croise des figures meurtries de l’après-guerre. La compagnie La Meute ausculte le cauchemar yougoslave à l’aune du texte de l’auteure ibérique Angélica Liddell. Une écriture violente et lyrique, un requiem pour cinq acteurs et deux musiciens, servis par la puissante mise en scène de Thierry Jolivet.
Mise en scène de Patrice Douchet et traduction de l'allemand (Luxembourg) par Anne Monfort.
La nuit, le long des voies ferrées, une bande d’adolescents « surfe » sur les trains. Une vraie vie de héros… Confrontés à la mort violente « du plus grand », ils choisissent de la dissimuler au plus fragile du groupe. Ils lui racontent qu’il a changé de vie, qu’il est parti au Venezuela, inventant ce pays où le surf sur les trains est autorisé, où l’on se met en retraite à 17 ans après avoir été chercheur d’or !
Mise en scène par Philippe Baronnet et traduite de l’allemand (autrichien) par Henri Christophe et Alexandre Plank, cette pièce fait partie de l’intégrale des œuvres de Bruckner, coéditée par les éditions Théâtrales et la Maison Antoine Vitez.
Situé dans les années 1920 ce texte montre avec précision clinique l’effondrement des certitudes de jeunes gens qui n’ont, d’après Bruckner, que « deux choix possibles pour trouver leur place dans ce monde en ruine : s’embourgeoiser ou se tuer ».
À voir au Préau et à la Tempête.
À l’occasion de la publication française de la trilogie Persona aux éditions L’Entretemps, Krystian Lupa reviendra sur l’expérience marquante de la création de ces trois pièces, ainsi que sur les principes qui fondent son approche du théâtre et de la création. La rencontre s’accompagne d’une lecture d’extraits de Persona. Le Corps de Simone, traduit par Agnieska Zgieb avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.
Rencontre animée par Joëlle Gayot, journaliste à France Culture, en partenariat avec l’Institut Polonais de Paris.
Ce texte du jeune dramaturge cubain Rogelio Orizondo, traduit par Christilla Vasserot, met en scène un agent secret qui mène une enquête sur une dénommée Suzy Cow, enquête qui dessine par l’absurde les travers de la société cubaine et la logique non moins absurde de nos sociétés occidentales et de leurs aspirations.
Mise en lecture par Daniel Romero dans le cadre d'Actoral Montpellier.
Reprise de cette comédie féroce, mise en scène par Guillaume Béguin et traduite de l'allemand par Mathieu Bertholet, qui présente une famille dite éclatée de la bourgeoisie culturelle allemande, mise au scanner de ses névroses. On y trouve un couple divorcé, une adolescente en crise, des grands-parents qui souhaitent que leur fils « mette en perspective ses standards de vie », tous face à l'injonction de trouver leur bonheur personnel.
ATLAS et le Collège de traducteurs Looren organisent un nouvel atelier italien ViceVersa.
Les ateliers ViceVersa fonctionnent sur le principe d’une participation active de tous les intervenants, dans le but de favoriser les échanges entre collègues, à partir de l’expérience et de la pratique de chacun. Chaque atelier prévoit la participation de 12 traducteurs, dont 6 traduisant vers l’italien et 6 vers le français. Chacun dispose d’environ trois heures pour présenter quelques pages d’une traduction en cours (ni publiée, ni en cours de révision) et pour discuter des points problématiques avec ses collègues.
Le programme prévoit en outre deux événements publics : une rencontre avec Fabio Pusterla et Mathilde Vischer, tous deux poètes et traducteurs, et une soirée « Laboratorio aperto », au cours de laquelle le public pourra participer en direct à la discussion autour de l’un des textes mis en débat pendant l’atelier.
Plus d'informations ici (éligibilité, coût, calendrier...).
Je crois en un théâtre qui n'endort pas la conscience des enfants et des adolescents avec le mirage hypnotisant du féerique. Je crois en un théâtre qui descend dans le monde des jeunes pour le représenter dans toute sa complexité. Le ton, vigoureux, est donné par l'autrice Mihaela Michailov, traduite du roumain par Alexandra Lazarescou. Inspiré de l'histoire vraie d'une élève ligotée dans sa classe, Sales gosses est un théâtre qui parle des jeunes mais qui ne leur est pas destiné exclusivement, bien au contraire. Enfants, enseignants, parents, tout le monde est concerné par les questions qui fusent en rafales lorsque l'on parle d'éducation (la compétition, l'autorité, la notation, la violence, la démocratie, le rôle du cadre familial...).