Après des études de Littérature Moderne à Paris III-Sorbonne (1967-1970) et de Langue et Littérature Japonaises à l’INALCO (1969-1973), séjourne durant trois ans à Tôkyô (chargée de cours de langue et littérature françaises à l’université Aoyama Gaku-in̂).
Traductrice, depuis le milieu des années 1980, d’auteurs japonais modernes et contemporains : INOUE Yasushi, UNO Chiyo, YOSHIMOTO Banana dans le domaine du roman - cela, « à quatre mains » avec Kyôko SATÔ ; ÔE Kenzaburô pour l’essai Notes de Hiroshima ; mais aussi les poètes ÔOKA Makoto et TANIKAWA Shuntarô. Outre la poésie, son principal « cheval de bataille » est devenu, au fil des années, MISHIMA Yukio, dont elle a traduit notamment la correspondance avec KAWABATA Yasunari, et les romans Confessions d’un masque, La Musique et Vie à vendre.
Pratique également le surtitrage de pièces de théâtre nô et de kyôgen (Maison de la Culture du Japon à Paris, TNP de Villeurbanne, Théâtre du Soleil).
Lauréate, pour sa traduction de Natsu ("L’été") de NAKAMURA Shin’ichirô (Philippe Picquier-Unesco, 1993), du Prix de traduction littéraire de la Fondation Konishi (1995), et du Prix FIT-Unesco de traduction littéraire (1996).
Membre du jury du Prix Konishi de traduction littéraire (2006 > 2022), et du Grand Prix de traduction de la ville d’Arles (2008 > 2015).
Titulaire d’une maîtrise de lettres en littérature comparée (Nikos Kazantzaki : Le masque et la danse, 1970), et d’une maitrise en littérature japonaise pour un mémoire intitulé Chansons pour l’enfance : un poète japonais, Kitahara Hakushû (1978), édité́ en 1982 aux Publications Orientalistes de France.