Née à Buenos Aires, Argentine, en 1991, Giuliana Kiersz est une dramaturge, librettiste, poète et artiste féministe. Elle vit actuellement à Berlin.
Formée en écriture dramatique à l’École Métropolitaine d’Art Dramatique de Buenos Aires, ses pièces, jouées en Argentine, au Mexique, en France et en Allemagne ont été plusieurs fois récompensées. Ses textes ont été traduits en anglais, en allemand, en français, en portugais et en tzotzil et publiés par diverses maisons d’édition (Rara Avis Editorial, Libros del Rojas, Editorial INTeatro, Espejo Somos, Libros Drama, Solitude Editions / Archive Books, etc.). Son travail a reçu le soutien de plusieurs institutions internationales comme le London’s Royal Court Theatre, le ministère de la culture argentin ou l’université autonome de la ville de Mexico.
Son œuvre explore notre relation au langage, son élaboration, et les possibilités d’une réflexion commune autour des différences qui nous traversent depuis ce territoire partagé ; articulée autour de problématiques politiques et sociales, elle revisite les formes de discours sur la violence, l’amour, les traumas.
Son œuvre El fin, publiée par Libros Rojas (Buenos Aires, 2017) est présentée lors du Festival International de Buenos Aires en 2019, et lauréate du Xe Prix Germán Rozenmacher. En 2016, la maison d’édition Libros Drama publie B qui obtient une mention au IXe Prix Germán Rozenmacher. Son ouvrage Luces blancas intermitentes (Rara Avis Editorial, Buenos Aires, 2018), regroupe les pièces 502, B, et El día que ella dijo que había matado al perro agarré el auto.
En 2020 elle bénéficie d’un programme d’aide à la création de l’Akademie Schloss Solitude dans le cadre duquel elle développe un projet sur la thématique de la frontière, en Allemagne. Ses œuvres ont été exposées dans en divers lieux tels le Kunstmuseum (Stuttgart) et le Kastanien (Berlin).
Sa création If something like this exist, a été mise en scène en 2022 au Maxim Gorki Theater dans le cadre du festival The curator’s suitcase. Elle a également écrit le libretto de l’opéra The end of the world (création de Patricia Martinez mise en scène par Carmen C. Kruse), finaliste de NOPERAS ! 2021, et plus récemment Your language is lying to you (Per°Form Open Academy of Arts and ActivationsT:>Works, Singapour, 2023).
Isabel I, 2013
El día que ella dijo que había matado al perro agarré el auto, 2014
B, 2016
502, 2018
Underdogs - Los débiles, 2019
Antes de que suban los mares, 2019
Xalapa, un museo para el futuro, 2019 (en collaboration avec la compagine de l’Université de Veracruz et Ben Osborn)
Queremos ser nuestrxs propixs líderes, 2019