Mikhaïl Kouzmine est né à Iaroslav. De 1905 à 1930 il a vécu au centre de la vie intellectuelle de Saint-Pétersbourg. Lié au « Monde de l’Art », ce poète, musicien, auteur dramatique, critique, traducteur a toujours revendiqué une indépendance esthétique, ne s’inféodant à aucune école. Après avoir bien accueilli la Révolution, il est l’objet de violentes attaques dès 1925 et il est réduit au silence à partir de 1927. Son œuvre poétique et dramatique sort aujourd’hui d’un injuste oubli et, La mort de Néron nous semble être l’une des pièces les plus étranges du théâtre russe.