Au fil des cinq scènes, on a l’intuition, plus qu'on ne comprend, que May, enfant, a sans doute commis un acte irréparable envers un de ses semblables. Peut-elle après ça prendre soin de quelqu'un d'autre, prendre soin d'elle-même, jamais? Quand le martyre de l'enfance est d'avoir été bourreau, y a-t-il une rédemption possible ?
Une écriture sobre, efficace, au dispositif presque poétique, qui distille la menace et l'humour pour créer un malaise croissant.