À l'affiche

"1990-2020. Le théâtre italien en résistance" : portrait vidéo de Fausto Paravidino

À l'occasion de la parution de notre Cahier "1990-2020. Le théâtre italien en résistance", Federica Martucci et Olivier Favier nous guident dans l'histoire de la dramaturgie italienne des 30 dernières années à travers des portraits vidéos.
Rencontre avec Fausto Paravidino !


"Habiter le temps" de Rasmus Lindberg

Disponible aux éditions Espaces 34

Traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy.
Dans une maison de famille, trois histoires, situées à trois époques différentes (1913, 1968, aujourd’hui), tissent le récit d’une saga familiale. Un évènement dramatique qui s’est produit en 1913 a ainsi des conséquences sur les générations suivantes.
Ces trois couples dont les destins se font écho dialoguent à travers le temps de façon sensorielle révélant leurs blessures, leur incapacité à vivre, leur culpabilité. Les mensonges des uns se répercutent sur ceux des autres et, comme dans un chœur polyphonique, chacun exprime son désarroi. Les répliques se croisent pour façonner un thriller psychologique où chacun donne progressivement à entendre sa propre version de la réalité.


"mauvaise" de debbie tucker green

Disponible aux Éditions Théâtrales

Traduit de l'anglais par Gisèle Joly, Sophie Magnaud et Sarah Vermande.
« des bouts, ça fait pas l’plus gros et l’plus gros ça fait pas l’tout et tous tes bouts ensemble ça fait pas qu’ta version elle est vraie ni mainnant ni après. »
Une mère, un père, trois sœurs, un frère. Une des filles veut parler et ne s’arrêtera pas avant que les autres ne s’y mettent.
Avec une dextérité verbale stupéfiante, mauvaise de debbie tucker green offre une plongée en apnée dans les abysses des relations familiales.
Un drame sans concessions, récompensé au Royaume-Uni par le Laurence Olivier Award 2004 de la révélation théâtrale.


"Iphigénie à Splott" de Gary Owen

Disponible aux Éditions Koinè

Traduit de l'anglais par Blandine Pélissier et Kelly Rivière.
S’inspirant du mythe grec, l'auteur gallois Gary Owen invente une Iphigénie d’aujourd’hui, combative, drôle et furieuse, pour parler des classes sociales les plus meurtries par les coupes drastiques effectuées dans les budgets de la santé et du social.


Palmarès des aides à la traduction 2020

Sélectionnés sur dossiers par un comité réunissant une vingtaine de professionnels, découvrez ici les 15 projets de traductions soutenus cette année par la Maison Antoine Vitez.
Ces traductions seront disponibles sur notre site courant 2021.


"Abnégation" d'Alexandre Dal Farra

jusqu'au 3 octobre, Le Monfort Théâtre, Paris

Traduit du portugais (Brésil) par Alexandra Moreira Da Silva et Marie-Amélie Robilliard.
Mis en scène par Guillaume Durieux.
Abnégation, première pièce d’une trilogie, propose de rendre compte des forces politiques, sociales et intimes qui agitent le Brésil aujourd’hui. Cette satire violente, comédie noire et tragédie moderne, interroge les relations de pouvoir au sein des partis politiques et les conséquences de l’exercice de la corruption dans le corps et la psyché des protagonistes. Mensonges, corruptions, drogues, sexe, machisme, complots, intimidations, soumissions... Dal Farra interroge la réalité politique et sociale du Brésil (l’effondrement de la gauche) à partir de l’analyse de la trajectoire du Parti des travailleurs.
Disponible aux éditions Les Solitaires intempestifs.


"That Moment" de Nicoleta Esinencu

du 29 septembre au 17 octobre, Théâtre Denise Pelletier, Montréal, Québec

Traduit du roumain par Alexandra Lazarescou.
Mis en scène par Luce Pelletier.
That Moment
a comme point de départ un fait réel qui a eu lieu, de nos jours, en Moldavie : un père a coupé le doigt de son enfant car ce dernier lui a volé de l’argent dans son porte-monnaie. Avec un verbe incisif, tranchant, That moment propose une critique cinglante de la société de consommation, de la corruption et du mensonge généralisés, s’insinuant dans la cellule familiale comme dans la sphère politique, allant jusqu’à contaminer un pays entier.


"Variations sur le modèle de Kraepelin" de Davide Carnevali

le 24 septembre, CDN de Besançon Franche-Comté

Traduit de l'italien par Caroline Michel.
Mis en scène par la Cie Ka.
Dans cette pièce, Davide Carnevali choisit comme point de départ, mais aussi et surtout comme objet métaphorique, la thématique de la maladie d'Alzheimer. Il se saisit de ce problème médical de grande actualité, pour le détourner à des fins à la fois littéraires, poétiques, historiques et bien évidemment théâtrales. Ici, ce n'est pas simplement un homme qui est atteint d'Alzheimer, mais c'est tout le tissu du texte, interne et externe qui en « souffre ».
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.


Théâtre/Public n°235. Traduire

carte blanche à la Maison Antoine-Vitez

Le dossier de ce numéro de Théâtre/Public est consacré à la traduction théâtrale. Il donne la parole aux traductrices et aux traducteurs, aux autrices et aux auteurs traduits et à celles et ceux qui les mettent en scène.
Grâce à la Maison Antoine-Vitez, l'occasion est offerte de s'immerger dans les pratiques contemporaines de la traduction pour réfléchir à ce qu'elles ont de singulier : on pourra en appréhender les enjeux, mais aussi la diversité, selon les aires géographiques, les esthétiques et les personnalités.


"Marcella de Ulloa ou la Dernière Toile de Vélasquez" d'Howard Barker

Disponible aux Éditions Théâtrales

Traduit de l'anglais par Pascale Drouet.
Marcella de Ulloa plonge au cœur des Ménines, de Vélasquez, l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’histoire de la peinture. Barker s’intéresse à la scène cachée que le peintre espagnol est en train d’exécuter. Marcella est une fascinante érudite de 70 ans que tous admirent et recherchent, sauf Vélasquez. Quand ce dernier est contraint par le roi de la peindre nue, il se découvre un tel attrait pour ce corps que révéler son œuvre pourrait bouleverser l’esthétique et le cours du monde.