À l'affiche

Regards croisés

du 15 au 19 mai, Nouveau Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas, Grenoble

Pour la 19e édition de Regards croisés ce sont 16 auteurs et autrices qui sont conviés à Grenoble pour la présentation de leurs textes, des rencontres, des ateliers, dont trois auteurs traduits par la MAV accompagnés de leurs traducteurs :

- Amsterdam de Maya Arad-Yasur
traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz
- Il faudrait sortir le chien de Tomislav Zajec
traduit du croate par Karine Samardžija
- lapider marie de debbie tucker green
traduit de l'anglais par Emmanuel Gaillot, Blandine Pélissier et Kelly Rivière


"Variations sur le modèle de Kraepelin" de Davide Carnevali

du 2 au 19 avril, Le Mouffetard, Paris

Un homme, atteint d'une maladie dégénérative de la mémoire, est pris en charge par son fils. Un médecin, homonyme du psychiatre allemand Emil Kraepelin (confrère d'Alois Alzheimer), veille alors à l'amélioration de l'état du malade, conseillant au fils des pratiques thérapeutiques pour aider son père à renouer avec ses souvenirs.
Sous la forme d'une écriture fragmentaire, ce texte, sans début et sans fin, mimétique du désordre qu'est la maladie du père, offre des variations infinies de lectures, de possibles et d'interrogations.
Traduit de l’italien par Caroline Michel.
Mise en scène de David Van De Woestyne.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papier.
 


"American Dream" de Nicoleta Esinencu

du 17 au 20 avril, Théâtre de la Reine Blanche, Paris

Une étudiante moldave postule avec succès à un programme de séjour outre-Atlantique. Dès lors s’enchaînent les déconvenues et les situations confinant à la farce : entretien grotesque, expérience locale peu probante, retour au pays, travail clandestin en Russie pour rembourser sa dette… Avec le Monopoly pour toile de fond, sont à vendre des valeurs (la liberté, la démocratie) autant que des nations (la Moldavie, l’Ukraine) : le tout à prix cassés ! Le rire et la critique se côtoient de près conférant à la pièce une démesure jubilatoire et foncièrement provocatrice.
Traduit du roumain par Alexandra Lazarescou.
Mise en scène d’Elisabeth Marie.


"Venezuela" de Guy Helminger

du 30 mars au 1er avril 2019, NEST, Thionville

La nuit, des adolescents jouent aux héros en « surfant » sur des trains qui roulent. Confrontés à la mort violente de l’un d’eux, ils dissimulent celle-ci au plus fragile du groupe. La bande raconte qu’il est parti au Venezuela, pays du soleil rêvé... Usant des ressources de la vidéo et de la danse, Patrice Douchet montre comment ce mensonge naïf et bouleversant redonne sens à la vie des jeunes désœuvrés et rend petit à petit leur monde plus humain.
Traduit de l'allemand par Anne Monfort.
Mise en scène de Patrice Douchet.
Disponible aux éditions Théâtrales.


"Blue Sheet" de Norimizu Ameya

le 26 mars, Mousson d’hiver, Abbaye des Prémontrés

Blue Sheet (Prix Kunio Kishida 2014) résulte d’un atelier d’expression théâtrale avec des lycéens d’Iwaki (Fukushima) et a fait l’objet de tournées au Japon avec ces mêmes lycéens. Norimizu Ameya interroge avec subtilité l’impact de la catastrophe et un avenir incarné par ces adolescents qui bouillonnent d’envie de vivre, malgré tout. Constat brut, sans jugement, d’une réalité terrible.
Traduit du japonais par Corinne Atlan.
Par le Conservatoire régional du Grand Nancy.


"Le Néther" de Jennifer Haley

jusqu’au 2 mars, Théâtre du Proscenium, Liège

Après Quartier 3, destruction totale, Jennifer Haley poursuit ici son propos sur les mondes virtuels. Elle explore notamment la manière dont les réalités virtuelles nous obligent à revisiter les concepts de liberté et de culpabilité. Et elle s’interroge : un crime dans le monde virtuel est-il condamnable dans le monde réel ? Que dit-il de nous, de nos pulsions, de nos valeurs, et de la manière dont nous demeurons qui nous sommes ? Quel est le risque du passage à l’acte dans le monde réel ?
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Emmanuel Gaillot.
Mise en scène de Luc Jaminet.
Disponible aux éditions Espaces 34.


"Insoutenables longues étreintes" d'Ivan Viripaiev

du 18 janvier au 10 février, Théâtre de la Colline, Paris

Créé au théâtre de la Cité de Toulouse, dont Galin Stoev est le directeur, Insoutenables longues étreintes croise, à New-York, les destins solitaires de quatre trentenaires. Avortement, drogue, régime végan… Dans une quête effrénée du désir à tout prix, en manque de repères, ils se séduisent, se perdent, incapables de s'ancrer dans la vie.
Traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson.
Mise en scène de Galin Stoev.
Disponible aux éditions Les Solitaires Intempestifs.


"Bull" de Mike Bartlett

du 24 janvier au 9 février, La Virgule, Tourcoing

Directe, rapide, courte et violente, Bull dresse un tableau féroce de l’entreprise. Ils sont trois, et il n’y a que deux postes. Portrait au vitriol du monde du travail, de la compétition et de l'individualisme forcené des jeux de rôles que crée le monde de l'entreprise, Bull est une mise à mort dans une arène où les animaux ne sont pas nécessairement ceux que l'on croit, ou que l'on désigne comme tels.
Traduit de l’anglais par Kelly Rivière.
Mise en scène de Carine Bouquillon, Bruno Buffoli et Bruno Tuchszer.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.


"That Moment" de Nicoleta Esinencu

du 14 au 18 janvier, Théâtre le Verso, Saint-Etienne

That Moment a comme point de départ un fait réel qui a eu lieu, de nos jours, en Moldavie : un père a coupé le doigt de son enfant car ce dernier lui a volé de l’argent dans son porte-monnaie. En mariant avec une ironie grinçante le récit réaliste et le conte, Nicoleta Esinencu interroge avec intelligence les ressorts d’une société où tout est marchand et corrompu.
Traduit du roumain par Alexandra Lazarescou.
Mise en scène de Cécile Vernet.


"Love, Love, Love" de Mike Bartlett

du 5 au 29 décembre, Théâtre de Belleville, Paris

Que reste-t-il de la génération Peace and Love ? De cette utopie qui symbolise comme aucune autre l’élan de révolte de la jeunesse ? Comment aujourd’hui réinventer le monde ? En suivant l’histoire d’une famille sur trois époques – des années 70 à nos jours – Mike Bartlett nous offre une vision caustique de la société et de l’évolution de la cellule familiale sur trente ans.
Traduit de l’anglais par Kelly Rivière et Blandine Pélissier.
Mise en scène de Nora Granovsky.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.