Cette pièce choc, traduite de l’anglais par Sophie Magnaud, se situe dans un établissement scolaire difficile. Une jeune professeure d’histoire naturelle doit maîtriser de nombreux conflits parmi ses élèves - tensions contre l'institution ou entre eux pour des raisons sentimentales et sexuelles.
Mais sur ces conflits, la guerre, la vraie, vient bientôt se greffer.
Comment le vivant va-t-il se sortir de cette sale histoire ?
Mis en scène par Vincent Goethals.
Disponible aux éditions Théâtre Ouvert / Tapuscrits.
La MAV est partenaire de cette troisième session du Studio européen des écritures pour le Théâtre – co-organisée par La Chartreuse, l’ENSATT et la SACD – qui rassemble quinze jeunes écrivains de théâtre français et européens et a pour thème « les anges de l’histoire ».
L’objectif du Studio est de permettre à des jeunes dramaturges européens – accompagnés par des traducteurs de la MAV - de lier connaissance et de confronter leurs travaux, leur vision du théâtre, leurs perspectives de création. Le Studio européen s’attache à mettre à l’étude les interrogations nées de la pratique artistique et les mutations en cours dans le champ dramaturgique.
Carte blanche à Séverine Magois, qui, à l'occasion de la parution prochaine aux éditions Théâtrales de Pièces courtes 3, nouveau recueil du dramaturge australien Daniel Keene, dirigera en avant-première une lecture de Dernier rivage, en collaboration avec l'acteur Assane Timbo.
Lecture programmée dans le cadre de Court Toujours 2017, festival de la forme courte du NEST - CDN transfrontalier de Thionville Grand Est.
Pour cette 23e édition du festival, plusieurs textes traduits par la MAV sont mis en lecture :
- Mademoiselle Agnès de Rebekka Kricheldorf, traduit de l'allemand par Frank Weigand et Leyla-Claire Rabih
- Habiter le temps de Rasmus Lindberg, traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
- Entre les lignes de Tiago Rodrigues, traduit du portugais par Thomas Resendes
- Insoutenablement longues étreintes d'Ivan Viripaev, traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson
- Ridicules ténèbres de Wolfram Lotz, traduit de l'allemand par Pascal Paul-Harang
En juillet 1994, le Festival d’Avignon rendit hommage à l’œuvre d’Antoine Vitez. Une demi journée d’étude (l’après-midi du 18 juillet) fut consacrée à sa pratique traductive. Il s’agissait à la fois d’évoquer l’importance que Vitez accordait à la traduction, son goût et sa passion des langues, son intérêt spécifique pour les domaines russe, hellénique et allemand. La qualité des communications présentées ce jour-là – interventions, témoignages, analyses – fit alors l’objet d’une publication.
Vingt ans plus tard, la pensée du grand metteur en scène continue de résonner : dans cette édition revue et augmentée, la traduction de théâtre s’interroge, se scrute, s’analyse, et son enjeu, saisir le geste qui institue l’œuvre et commande la parole théâtrale, s’impose. Comme disait alors Antoine Vitez : “Traduire, c’est mettre en scène.”
Le théâtre allemand n’est plus à découvrir ? Et pourtant !
Dans les premières décennies du XXe siècle, jusqu’à ce que le nazisme étouffe toute création artistique originale, des auteurs de langue allemande ont profondément bouleversé l’écriture dramatique. Certains sont bien connus – Brecht, Schnitzler, Horváth –, d’autres beaucoup moins.
L’objectif de cet ouvrage est de faire découvrir des textes étonnants, émouvants, insolents, poétiques ou drôles.
Les 26 textes de ce recueil (22 extraits longs et 4 œuvres intégrales) ont été choisis, présentés et, pour la plupart, traduits par des membres du comité allemand de la Maison Antoine-Vitez, dans le cadre d’un travail en commun coordonné par Jean-Louis Besson et Cécile Schenck.
L'histoire commence à New York où Monica, Charlie, Amy et Christophe, quatre jeunes gens aux destins brisés viennent à se croiser. Aliénés par le mode de vie moderne, accros à une jouissance qui rime avec claustrophobie et alimente un sentiment d'échec de plus en plus grand, ils vont être amenés à redéfinir radicalement les paramètres de leur liberté. Entre errance et prise de conscience tardive, ils paieront le prix fort.
Traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson.
Lecture dirigée par Galin Stoev avec Pauline Desmet, Sébastien Eveno, Nicolas Gonzales et Marie Kauffmann.
Sous un pont, à l'entrée de la Havane, des "voix urbaines", réunies par un drame - l'agression d'une jeune femme, hospitalisée entre la vie et la mort dans l'attente d'une greffe – dialoguent ou monologuent, se répondent ou pas, crient leur douleur. Comment survivre, comment espérer encore ? Force est pour eux de constater qu'il ne leur reste plus de larmes pour La Havane. Cette pièce où le réalisme le dispute à l'allégorie dresse un tableau empreint de tristesse et de rage du Cuba d'aujourd'hui.
Traduit de l'espagnol (Cuba) par Christilla Vasserot.
Lecture dirigée par Caroline Guiela-Nguyen avec Boutaïna El Fekkak, Dan Artus, Alison Valence (distribution en cours).
Le Drame en révolution. Ecritures théâtrales allemandes 1907 - 1937
par Jean-Louis Besson et Cécile Schenck
Dans les premières décennies du XXe siècle, jusqu’à ce que le nazisme étouffe toute création artistique originale, des auteurs de langue allemande ont profondément bouleversé l’écriture dramatique. Certains sont bien connus – Brecht, Schnitzler, Horváth –, d’autres beaucoup moins. (…) On ne s’étonnera pas de trouver parmi les auteurs un peintre, Oskar Kokoschka, un sculpteur, Ernst Barlach, un musicien, Hans Henny Jahnn, des romanciers, Robert Walser, Heinrich et Klaus Mann, des activistes révolutionnaires, Ernst Toller, Friedrich Wolf, Walter Mehring, Jura Soyfer et des figures singulières comme Reinhard Goering ou Albert Drach.
Disponible aux éditions Théâtrales.
Comme son titre l’indique, Seule – Paroles de soldates en Iraq, traduit de l’anglais par sept traductrices de la MAV, parle de la solitude des soldates qui, contrairement à leurs collègues masculins, pour avoir voulu faire un « métier d’homme », ne trouvent que très rarement dans leurs unités le réconfort de « l’esprit de corps » et de la camaraderie. À la fois bouleversant et nécessaire, le texte offre un regard sans fard sur la violence subie par les soldates, une violence qui se répète dans tous les conflits armés.
Lecture dirigée par Dag Jeanneret.