À l'affiche

Traduire/Transmettre

dimanche 12 novembre de 11h à 19h, Théâtre de l'Atalante, Paris

Après avoir exploré les dramaturgies de la Russie, de l'Espagne, de l'Allemagne, de la Grèce, de l'Italie et de la Hongrie, le festival Traduire/Transmettre propose cette année, au théâtre de l'Atalante, une journée marathon consacrée à des autrices et auteurs dramatiques de onze pays européens, plus une autrice des États-Unis. Une occasion unique, pour le public, de se livrer à un exercice de "dramaturgie comparée" en écoutant, en français, des lectures d'extraits de textes moldaves, catalans, polonais, norvégiens, anglais, bosniaques, lituaniens, finlandais, suédois, flamands, danois, ainsi qu'un extrait d'une pièce inédite de l'américaine Naomi Wallace.


"Tableau d'une exécution" d'Howard Barker

du 10 au 12 novembre, Théâtre des Célestins, Lyon

Dans une langue poétique vive et mordante, Howard Barker, traduit de l'anglais par Jean-Michel Déprats, raconte un duel entre art et pouvoir. Dans la Venise de la Renaissance, Galactia, femme et peintre, se voit commander un tableau monumental pour commémorer la bataille de Lépante et glorifier la victoire de l'État vénitien sur l'Empire ottoman. Au lieu de mettre en scène l'apologie du combat, elle choisit de peindre la vérité d'une guerre, sa réalité faite de chairs mortes et de corps à vif.
Mise en scène de Claudia Stavisky.
Disponible aux éditions Théâtrales.


"Bec-de-lièvre (Vengeance ou pardon)" de Fabio Rubiano Orjuela

les 24 et 25 octobre, Festival Sens interdits, Théâtre des Célestins, Lyon

Dans le cadre de l’année France – Colombie, l’auteur / metteur en scène Fabio Rubiano Orjuela présente, à Lyon, Arras, Lille…, Labio de liebre (Bec-de-lièvre), traduit par Pilar Artaloytia en collaboration avec la Maison Antoine Vitez.
Fabio Rubiano s’interroge sur la manière de parler de la guerre civile en Colombie sans avoir besoin de faire appel aux symboles des partis ni aux manifestes idéologiques. Comment peut-on faire entendre la voix des victimes et des bourreaux sans recourir aux discours partisans ?


"La Petite Soldate" de Mihaela Michailov

les samedis, du 14 octobre au 23 décembre, Théo Théâtre, Paris

La Petite Soldate, traduit du roumain par Alexandra Lazarescou, est une histoire profondément intime et politique. Une petite fille, Ami, élabore une stratégie pour défendre et sauver sa grand-mère, malade, proche de la mort. La petite fille imagine une armée de petits soldats qui vont tenter de protéger sa grand-mère. Elle crée ce dispositif affectif pour relier sa grand-mère à la vie. Pour maintenir sa grand-mère au seuil de la mort.
Mise en scène d'Anne Herold.


"Love, Love, Love" de Mike Bartlett

5 et 6 octobre, Maison Folie Wazemmes, Lille / 23 au 29 novembre, Comédie de Picardie, Amiens

Que reste-t-il de la génération Peace and Love ? De cette utopie qui symbolise comme aucune autre l'élan de révolte de la jeunesse ? Comment aujourd'hui réinventer le monde ? Ce récent texte du jeune dramaturge britannique Mike Bartlett, traduit par Kelly Rivièreet Blandine Pélissier, lui permet d'explorer le thème de l'utopie à travers la relation entre la génération actuelle et celle des pères.
Traduit de l'anglais par Blandine Pélissier et Kelly Rivière.
Mise en scène de Nora Granovsky.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.


Daniel Keene à Paris

5 et 6 octobre

À l’occasion de la parution de Pièces courtes 3 de Daniel Keene et de sa présence exceptionnelle à Paris, les éditions Théâtrales et le Théâtre de l’Aquarium vous convient à sa rencontre. 

  • 5 octobre 2017 à 19h, éditions Théâtrales
    Rencontre autour d’un verre en présence de l’auteur et de sa traductrice (47, avenue Pasteur, Montreuil).
     
  • 6 octobre 2017 à 17h, Théâtre de l’Aquarium, Cartoucherie de Vincennes 
    Lecture dirigée par Séverine Magois de Dernier rivage, en collaboration avec le comédien Assane Timbo, suivie d’une discussion avec l’auteur autour d’un verre amical. 

Entrée libre sur réservation au 01 56 93 36 76 ou info@editionstheatrales.fr 


"Supernova (Portrait de famille)" d’Erika Z. Galli et Marina Ruggeri

6 octobre, Théâtre Garonne, Toulouse / 7 octobre, festival Actoral, Marseille

Supernova, traduit de l’italien par Federica Martucci, est un instantané de famille, saisi dans l’heure qui précède une grande fête de printemps : des jeunes filles impatientes se préparent pour la danse, une montagne avale le père, la mère a cessé d’être une mère... À ce moment précis, la supernova radieuse que promettait la jeunesse se transforme en un inquiétant trou noir…
Lecture dirigée par Livia Ferracchiati.


"Le Néther" de Jennifer Haley

disponible aux éditions Espaces 34

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Emmanuel Gaillot.
Dans un futur proche, Internet est essentiellement accessible par le Néther, un univers virtuel composé d’une multitude de mondes thématiques. Les humains du monde réel peuvent y piloter des personnages et, sous cette apparence, interagir avec d’autres personnages virtuels, pilotés par d’autres humains du monde réel.
Sims y a créé la Cachette, un monde virtuel dans lequel il offre la possibilité d’assouvir sur des enfants virtuels toutes sortes de pulsions et de fantasmes, notamment sexuels. Mais dans un monde où chacun choisit son rôle, son âge et son sexe, l’autre n’est pas celui qu’on pense. La beauté interdite d’une fillette nommée Iris est le centre de la fascination des visiteurs parmi lesquels un espion s’est introduit.


"Ces filles-là" d'Evan Placey

disponible aux éditions Théâtrales

Traduit de l'anglais par Adélaïde Pralon.
Depuis l’enfance, Scarlett ne s’est jamais intégrée au groupe des filles de l’école Sainte-Hélène. Est-ce parce qu’elle n’est pas bien coiffée ? Parce qu’elle parle fort ? Parce qu’elle attire les garçons ? À partir d’une simple photo postée sur les réseaux sociaux, commence pour elle une longue descente aux enfers, racontée par une voix unique, celle du groupe des autres filles, qui la juge coupable – mais de quoi ?
Dans cette pièce chorale, Evan Placey révèle nos silences complices face aux harcèlements en tous genres, à un âge où l’on est tiraillé par le désir de plaire et le besoin de trouver sa place. Et, rappelant l’histoire de la libération des femmes, il signe une ode au féminisme qui doit encore et toujours se réinventer.


La MAV déménage

Les locaux du 134 rue Legendre qui abritent depuis 2011 les bureaux de la MAV vont définitivement fermer leurs portes fin septembre 2017.
A partir de janvier 2018, nous serons installés aux Plateaux Sauvages où Laëtitia Guédon et son équipe nous accueillent chaleureusement dans ce tout nouveau lieu de fabrique inédit, situé dans le XXe arrondissement, plein de vie et de projets.
En attendant, du 14 septembre à la fin décembre, l’ONDA nous héberge généreusement dans ses locaux.