L’équipe du Théâtre de Verdure propose un cycle de lecture en partenariat avec la Maison Antoine Vitez et avec les jeunes comédiennes et comédiens de l’ESAD.
- Le Futur d'Helena Tornero, traduit du catalan par Clarice Plasteig
lecture dirigée par Julie Pilod
Mercredi 5 juillet à 16h
- Aveu de Motti Lerner, traduit de l’hébreu par Jacqueline Carnaud
mis en voix par Mathieu Genet
Vendredi 7 Juillet à 15h30
- Cantus de Fredrik Brattberg, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud
lecture dirigée par Sarah Oppenheim
Vendredi 7 juillet à 17h30
Entrée libre
Qu'est-ce qu'une langue de l'exil, une langue en exil ? Ce 5e numéro de Sur le ring s’est dessiné au fil de rencontres avec la critique théâtrale et curatrice Marina Davydova et Nika Parkhomovskaïa, journaliste, chercheuse, qui ont dû toutes deux quitter précipitamment la Russie pour échapper à la censure. De ces passionnantes discussions a émergé l'envie d'initier avec elles une réflexion sur la manière dont la situation d'exil agit sur le rapport à la langue d'origine et l'écriture...
Sommaire :
• Langue de l’exil – Langue en exil, édito par Laurent Muhleisen
• « Le théâtre ne peut pas être correctement censuré parce que tout s’y passe ici et maintenant », entretien avec Marina Davydova
• « Je n’ai pas gardé le silence, mais tous mes mots semblaient absurdes et inutiles », par Nika Parkhomovskaïa
• Affaire Petriïchouk / Berkovitch : est-il possible de sanctionner une pièce de théâtre ? Nika Parkhomovskaïa revient sur l'arrestation de deux artistes russes
Ce quatrième numéro s'accompagne de la création d'une nouvelle rubrique, « En pratique », consacrée à la « cuisine des traducteur.rices », aux expériences de traductions et réflexions qu'elles suscitent.
Pour son lancement, nous avons choisi de nous associer avec la revue PLATEFORME et de publier trois de ses articles sur l'activité de traduction pour la scène :
• Tel Sisyphe entre deux chaises, par Frank Weigand et Leyla-Claire Rabih, relate l’expérience de la traduction « à quatre mains ».
• De la théorie à la pratique (et inversement), par Antoine Palévody, décrit une réalité à laquelle tout.e jeune traducteur.ice s’est retrouvé.e confronté.e : l’angoisse face aux premiers exercices de traduction.
• Make your point, Schwester! Un mini-drame de Julie Tirard, explore avec humour la perplexité du traducteur face un mot ou une expression « intraduisible ».
Nous relayons aussi l'article de Christella Vasserot paru en mars dernier dans la revue Délibéré, au sujet de la tribune de l'ATLF et l'ALTAS sur la traduction et l'IA.
La rencontre du 13 mai dernier avec Kaveh Ayreek et Guilda Chahverdi autour de La Valise vide dans le cadre du festival Regards croisés est à revoir ici.
Le 4 mai s’ouvre à Grenoble la 23e édition du festival Regards croisés, dédié aux nouvelles écritures théâtrales, avec des lectures, des rencontres, des ateliers rassemblés autour de la question « Écrire le réel ? » Plusieurs lectures sont organisées en partenariat avec la Maison Antoine Vitez, notamment :
Jeudi 4 mai à 19h
Ça dort, un poisson ?
de Jens Raschke
traduit de l'allemand par Antoine Palévody
mise en lecture par Danièle Klein
lecture suivie d’une rencontre avec l’équipe
Jeudi 11 mai à 19h
Quand Helgi s'est tu
de Tyrfingur Tyrfingsson
traduit de l’islandais par Séverine Daucourt et Raka Asgeirsdottir
mise en lecture par Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc
lecture suivie d’une rencontre avec l’auteur et les traductrices
Samedi 13 mai à 18h
La Valise vide
de Kaveh Ayreek
traduit du dari (Afghanistan) par Guilda Chahverdi
mise en lecture par Danièle Klein
lecture suivie d’une rencontre avec l’auteur et la traductrice
Programme complet à télécharger ici.
Troisième numéro de la revue Sur le ring, consacré à la Catalogne avec un état des lieux de la stimulante scène catalane ainsi qu’un focus sur la Sala Beckett de Barcelone et le rôle des traducteurs et traductrices dans ses productions.
Un dossier coordonné par Laurent Gallardo.
Sommaire
Écritures dramatiques et pratiques scéniques – une vitalité saisissante par Laurent Gallardo
La Catalogne, où la question de la langue se pose nécessairement, porte dans son paysage théâtral sa spécificité linguistique et territoriale. Marquée par une identité culturelle forte et tournée vers le monde, la scène catalane est en constante ébullition. Depuis plusieurs décennies, les auteurs et les autrices dramatiques ne cessent d’explorer de nouvelles voies théâtrales pour dire les maux de nos sociétés occidentales…
Le cas la Sala Beckett « Les traducteurs ont une maîtrise parfaite du langage scénique », par Laurent Gallardo avec la complicité de Toni Casares
Si la traduction théâtrale a pris une place importante dans la programmation des salles de spectacle catalanes, le statut des traducteurs et des traductrices reste encore à définir. Bien qu’ils accompagnent le processus de création – ils viennent eux-mêmes du plateau –, ils n’interviennent que rarement dans le choix des textes…
Le continent africain est riche d’une multitude de langues, qu’elles soient vernaculaires ou véhiculaires, issues ou non de la colonisation. Parallèlement au français, le théâtre et les textes pour la parole s’écrivent en anglais, en portugais, en afrikaans, en arabe, en italien, en espagnol, en wolof, en yoruba, en swahili ou kiswahili, en amharique ou autres idiomes.
Cette table-ronde analyse la place de la traduction dans le domaine théâtral et littéraire en général et tente de répondre à quelques interrogations liées à ce processus : quelle est l’histoire de la traduction sur le continent africain pendant la colonisation et après les Indépendances ? Quels sont les mécanismes de domination inhérents à la traduction mais aussi ceux qui se mettent en œuvre en réparation de la violence commise ? Comment traduire des langues issues d’un métissage culturel ? Que traduit-on, et pour qui ? En traduisant, que transmet-on ?
La réflexion sur la traduction des textes dramatiques se prolongera lors des rencontres d’été de La Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon, avec la Biennale de la traduction du 20 au 24 juillet.
Avec Tiphaine Samoyault, directrice d’études de l’EHESS, directrice du Centre de recherches sur les arts et le langage, autrice de Traduction et violence (Seuil, 2020), Marie-Amélie Robilliard, traductrice, Isabelle Famchon, traductrice, Sika Fakambi, traductrice, directrice de la collection corp/us (éd. Isabelle Sauvage). Rencontre animée par Laurent Muhleisen, directeur artistique de la Maison Antoine Vitez.
Rencontre enregistrée le 25 mars 2023, à visionner ici.
Pour sa 19e édition, Textes sans frontières a mis les Balkans à l’honneur. Du 3 au 18 décembre 2022, quatre textes dramatiques d’auteurs et d’autrices venus de Bosnie, Croatie, Kosovo et Serbie, ont été mis en voix et présentés dans les salles de spectacle de la Grande Région (Lorraine et Luxembourg).
Le second numéro de Sur le ring poursuit l’exploration de ces dramaturgies du sud-est européens à travers une série d’entretiens, ainsi qu’un panorama des écritures dramatiques contemporaines de Bosnie, Croatie et Serbie.
Dossier coordonné par Karine Samardžija.
Sommaire
Bosnie, Croatie, Serbie - panorama des scènes contemporaines par Karine Samardžija
Croatie - une scène indépendante en ébullition : focus sur le Kunst Teatar, scène indépendante à Zagreb, dirigée par la productrice Romana Brajša, le metteur en scène Ivan Planinić et l’acteur Domagoj Janković
Serbie - un théâtre engagé : entretien avec le metteur en scène Andrej Nosov, directeur de la fondation Heartefact qui tente de (re)tisser les liens entre les artistes de Bosnie, de Croatie, de Serbie et du Kosovo
Bosnie - entretien avec la metteuse en scène Selma Spahić (à paraître)
Les Zébrures du printemps s’affirment comme lieu et temps de découverte des écritures accompagnées par Les Francophonies – Des écritures à la scène. Tout au long de l’année, elles proposent des résidences pour les autrices et auteurs et organise un festival en mars. Les Zébrures et la MAV s’associent pour une journée de lectures et rencontre, le samedi 25 mars.
Au programme :
14h30 Lecture de Les Vivants, le mort et le poisson frit
d’Ondjaki
traduit du portugais (Angola) par Victor de Oliveira et Marie-Amélie Robilliard
lecture dirigée par Lara Borić avec les élèves de la Séquence 11 de l’École supérieure de théâtre de l’Union
15h30 Rencontre "La traduction des dramaturgies du continent africain"
Avec Tiphaine Samoyault, autrice de Traduction et Violence (Seuil, 2020) ; Marie-Amélie Robilliard, traductrice ; Isabelle Famchon, traductrice ; Sika Fakambi, traductrice.
Rencontre animée par Laurent Muhleisen.
17h30 Lecture de L’Obscurité
de Nick Makoha
traduit de l’anglais (Ouganda) par Isabelle Famchon
Lecture dirigée par Thomas Visonneau avec les élèves de la Séquence 11 de l’École supérieure de théâtre de l’Union.
Traduit du catalan par Laurent Gallardo.
Mise en scène par Anne Bisang.
Still Life imagine la rencontre entre deux icônes hollywoodiennes, Marylin Monroe et Hedy Lamarr. Des actrices qui ont incarné, chacune à son époque, un idéal de la beauté féminine – la pin-up blonde et naïve, la brune mystérieuse et délurée. Victimes toutes les deux des canons de beauté et des injonctions patriarcales qui nient l’intelligence des femmes, elles (se) racontent ce que le monde n’a pas voulu voir d’elles. Le temps de deux soirées, les actrices nous amènent au-delà du rideau de strass camouflant leurs vies cabossées, dans l’envers du décor hollywoodien, celui du regard des hommes, de l’objectification des corps et du fracas retentissant des rêves de celluloïd.