À propos de Astrid Saalbach
Astrid Saalbach est née au Danemark en 1955. Elle reçoit une formation de comédienne à l’Ecole Nationale du Théâtre de Copenhague de 1975 à 1978. En 1981, elle écrit sa première pièce pour la radio Spor i sandet (Une empreinte dans le sable), et après plusieurs pièces pour la radio et la pièce TV En verden der blegner (Un monde qui pâlit), Astrid Saalbach se lance dans la prose avec Månens ansigt (Le visage de la Lune), un recueil de nouvelles riches au style assuré. Au premier recueil succèdent quatre romans, tous ont comme personnage principal une femme, plus ou moins seule. L’écriture de Saalbach est perméable et suggestive, et laisse apparaître lentement les problèmes les plus sensibles de son époque. C’est pourtant comme dramaturge qu’elle s’est montrée la plus innovante. Déjà avec ses pièces pour la télévision et la radio qui lui valurent en 1983 le Nordisk Radiospilpris (Prix nordique de la radio pour le théâtre), mais aussi, et surtout avec ses drames pour la scène Den usynlige By (La ville invisible) et Dansetimen (La leçon de danse) de 1986. Mais c’est avec sa trilogie Morgen og Aften (Matin et Soir) – Det velsignet Barn (L’enfant béni) - Aske til Aske, Støv til Støv (De cendre et de poussière) qu’elle se positionne comme l’un des plus éminents dramaturges de sa génération. Le recommencement forcé, la mort, mentale et physique, le plus souvent celle de la mère, la jeune femme et son angoisse obsessionnelle de perdre son enfant sont des thèmes récurrents dans l’œuvre qui, surtout dans ses pièces et grâce à une technique poético-dramatique propre à l’écriture de Saalbach, prennent une dimension presque mythique. Par la singularité de ses répliques, le glissement entre les différents espaces temps et un usage singulier du vide, Saalbach parvient à rendre une ”autre scène” tangible par un effet dramatique bien à elle, de toucher le point le plus sensible, là où la catastrophe attend de se produire. Saalbach a reçu de nombreux prix, notamment pour Det Kolde hjerte (Un cœur de pierre), et Verdens Ende (Le Bout du Monde). Sa dernière pièce, Pietà, commandée par le théâtre national de Stockholm pour une première en décembre 2006 eut sa première danoise à Copenhague en mars 2007 et marqua un des plus grands événements dramatiques de la scène danoise de l’année.
Autres ouvrages
Astrid Saalbach marque son début dramaturgique avec une pièce radiophonique Spor i sandet (Une empreinte dans le sable), et une pièce télévisée En verden der blegner (Un monde qui pâlit). Ses œuvres lui valent en 1983 le Nordisk Radiospilpris (Prix nordique du théâtre radiophonique), et elle continue de se distinguer avec ses drames pour la scène Den usynlige By (La ville invisible) et Dansetimen (La leçon de danse) de 1986. Mais c’est avec sa trilogie Morgen og Aften (Matin et Soir) – Det velsignet Barn (L’enfant béni) - Aske til Aske, Støv til Støv (De cendre et de poussière) qu’elle se positionne comme l’un des plus éminents dramaturges de sa génération. Astrid Saalbach a reçu de nombreux prix, notamment pour Det Kolde hjerte (Un cœur de pierre), et Verdens Ende (Le Bout du Monde). Sa dernière pièce, Pietà, commandée par le théâtre national de Stockholm pour une première en décembre 2006 a remporté un franc succès à Copenhague en mars 2007.