Sarah Cillaire et Monika Prochniewicz se sont connues en 2001, au cours de leurs études comparatistes à Paris III. En 2006, elles fondent la revue en ligne de traduction littéraire Retors (www.retors.net). Soutenues par la Maison Antoine Vitez et la Maison d’Europe et d’Orient, elles traduisent en binôme des pièces contemporaines polonaises :
Pauvre de Moi, La Chienne et Son Nouveau Mec de Michal Walczak (Editions L’Espace d'un Instant, 2011) / V(F) ICM – Transitions. Théâtre thérapeutique d’Artur Pałyga (bourse Antoine Vitez, festivals Regards croisés, Mousson d’été, ERAC) / De la Mère et de la Patrie de Bożena Keff (bourse Antoine Vitez)
Outre ces textes dramaturgiques, elles ont traduit ensemble Le Calme, nouvelle d’Andrzej Stasiuk (www.retors.net) et MOI d'un et MOI de l'autre côté de mon bichon poêle en fonte, poème-manifeste futuriste d'Aleksander Wat (L'Âge d'Homme, 2013).
De 2012 à 2014, elles font partie de la première promotion de l’ETL (École de traduction littéraire), dirigée par Olivier Mannoni.
Née à Żelechów (Pologne) en 1979, Monika Próchniewicz étudie la littérature comparée à Paris III et la traduction franco-polonaise à l’ESIT (Ecole Supérieure d’interprètes et de traducteurs). Elle est actuellement conservatrice à la Bibliothèque nationale de France. Pour Retors, elle traduit régulièrement des textes littéraires d’auteurs polonais (notamment des poèmes de Zbigniew Herbert). Elle traduit également de la poésie, en collaboration avec Jean-Yves Potel : plusieurs poèmes de Papusza pour la revue Études tsiganes (2014), et un recueil de Władysław Szlengel (Éditions Circé, 2017).