Docteur en Études théâtrales (Université de Paris III/ Université de Porto), Alexandra Moreira da Silva est Maître de conférences à l’Institut d’Études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris III et membre du Groupe de Recherche sur la Poétique du drame moderne et contemporain (IRET / Paris III) et de l’Institut de Littérature comparée Margarida Losa (ILC / FLUP). Dramaturge et traductrice, elle a enseigné à l’École Supérieure de Musique et des Arts du Spectacle, à Porto (1996-2000) et a collaboré à différents projets de théâtre au Portugal, en Espagne et en France. Elle a traduit vers le portugais des auteurs français (Molière, Jean Cocteau, Adel Hakim, Patrick Kermann, Jean-Pierre Sarrazac, Dominique Pitoiset, Karin Serres, Ronan Chéneau, Jean-Luc Lagarce, Marguerite Yourcenar, Marguerite Duras, Samuel Beckett, Alice Zeniter, Claire Reangade), les essais l’Avenir du drame, Critique du théâtre et Je vais au théâtre voir le monde de Jean-Pierre Sarrazac, et des auteurs de langue espagnole (Rafael Spregelburd, Guillermo Heras et Frederico García Lorca). Vers le français, elle a traduit Une forte odeur de pomme de Pedro Eiras (La Mousson d’été/Les Solitaires Intempestifs), Au-delà les Étoiles sont notre Maison (La Mousson d’été/Éditions Théâtrales), Je ne suis jamais allé à Bagdad (Maison Antoine Vitez / Les Solitaires Intempestifs) et Volcan (Maison Antoine Vitez) de Abel Neves, Chemins de Sang du brésilien Camilo Pellegrini (Maison Antoine Vitez), Jamais-Terre, plutôt que Peter Pan de Miguel Castro Caldas (Maison Antoine Vitez). Elle a aussi publié différents articles sur la traduction de textes de théâtre, sur les dramaturgies et les pratiques scéniques contemporaines. Elle a co-organisé, avec Paulo Eduardo Carvalho, le volume nº 12/13 des Cadernos de Literatura Comparada consacré au théâtre et à la traduction (ILC, Faculté des Lettres de Porto, 2005) et elle est membre de l’Association Portugaise des Critiques de Théâtre, du Comité lusophone de la Maison Antoine Vitez et du Comité de lecture du Festival de Dramaturgies contemporaines « La Mousson d’été ».