Helen Benedict est professeure de journalisme à Columbia University et l’autrice de six romans et de cinq ouvrages non fictionnels. En 2011, elle a publié Sand Queen (Soho Press), roman qui parle de deux femmes appartenant à des camps adverses dans la guerre en Iraq. The Lonely Soldier: The Private War of Women Serving in Iraq est paru en 2009. En 2013, elle a gagné le prix Ida B. Wells, qui récompense l’héroïsme en matière de journalisme, et figure officiellement parmi les vingt-et-une personnalités du XXIe siècle, selon Womens eNews. Depuis 2008, son œuvre a été récompensée par plusieurs prix, dont le prix James Aronson du journalisme pour la justice sociale et le second prix des Liberty Human Rights.

Reconnue pour avoir été la première journaliste à révéler les violences sexuelles faites aux femmes au sein de l’armée américaine lors des conflits en Iraq et en Afghanistan, Helen Benedict a témoigné deux fois devant le Congrès au nom des soldates. Son travail sur le sujet a motivé en 2011 un recours en justice contre le Pentagone et les secrétaires de la Défense Donald Rumsfeld et Robert Gates, au nom de membres de l’armée victimes d’agressions sexuelles pendant leur service. Son travail a également inspiré nombre d’émissions de télévision et d’articles dans la presse internationale, ainsi que plusieurs documentaires, tel The Invisible War (La Guerre invisible), nommé aux Oscars en 2012, qui a donné lieu à son tour à quantité de réformes juridiques et politiques au sein de l’armée américaine.

Sa pièce The Lonely Soldier Monologues est écrite à partir d’entretiens que Helen Benedict a menés pour son livre The Lonely Soldier: The Private War of Women in Iraq (Beacon Press, 2009).

Les essais et les critiques de Helen Benedict ainsi que ses articles critiques sont parus dans quantité de journaux, entre autres dans le New York Times, The Nation, le Washington Post, le Huffington Post, Ms., In These Times, PBS, The Women’s Review of Books et le Daily Beast. Ses romans ont été distingués par le Los Angeles Times et les bibliothèques publiques de Chicago et New York qui les ont reconnus comme meilleurs livres de l’année.