Comédienne, musicienne amateur, Gisèle Joly est venue à la traduction sur un coup de cœur pour le livre culte de Simon Callow (Dans la peau d’un acteur, éd. Espaces 34, 2006). Elle est depuis 2007 membre du comité anglophone de la Maison Antoine Vitez, avec le soutien de laquelle elle a déjà traduit plus d’une dizaine de pièces, de Peter Barnes à Asiimwe Deborah Kawe, en passant par Alan Bennett, Richard Bean, debbie tucker green (mauvaise, cotraduite avec Sophie Magnaud et Sarah Vermande), Douglas Maxwell (Espèce d’animal, avec François Raison), Lachlan Philpott, Nicola Wilson (La Maladie de Deter, avec Adélaïde Pralon) – sans compter deux pièces traduites hors bourse avec Séverine Magois : Une petite douleur de Harold Pinter et Ce démon qui est en lui de John Osborne. Elle a également participé à des projets collectifs maison, comme la traduction de Shoot Get Treasure Repeat, cycle de Mark Ravenhill sur la guerre en Iraq ou The Lonely Soldier Monologues de Helen Benedict sur l’expérience traumatique de sept jeunes soldates américaines en Iraq.