Né à Madrid en 1965, Juan Mayorga est diplômé en mathématiques et docteur en philosophie. De 1994 à 1999, il a travaillé dans des lycées de Madrid et Alcalá de Henares en tant que professeur de mathématiques. Dramaturge depuis 1989, il a écrit à ce jour quelque trente-cinq pièces de théâtre. Ses textes ont été mis en scène dans trente-sept pays et traduits en trente-deux langues. Sa pièce Le Garçon du dernier rang (El chico de la última fila) à été adaptée par François Ozon, pour le film Dans la maison (Concha de Oro au Festival International du film de Saint-Sébastien en 2012 et European Film Award du meilleur scénario en 2013). Auteur d’une thèse publiée sous le titre Révolution conservatrice et conservation révolutionnaire, qui explore la pensée de Walter Benjamin, il a écrit plusieurs essais sur des thématiques de philosophie politique ainsi que sur le rapport de l’écriture théâtrale à l’histoire. Il est directeur du théâtre de La Abadía à Madrid, professeur à la RESAD (Real Escuela Superior de Arte Dramático de Madrid) et dirige depuis 2014 le master en création théâtrale de l’université Carlos III (Madrid). Il est co-fondateur du Teatro del Astillero et de la compagnie La Loca de la Casa. Il a reçu en Espagne, entre autres distinctions, le Prix National de Théâtre en 2007, le Prix National de Littérature Dramatique en 2013 et le prix Princesa de Asturias en 2022. Élu à la Real Academia Española (Académie espagnole), il y occupe le fauteuil « M » depuis mai 2019.
Himmelweg, traduite par Yves Lebeau, Les Solitaires intempestifs,2006.
Hamelin, traduite par Yves Lebeau, Les Solitaires Intempestifs, 2007.
Les Insomniaques suivi de Copito, traduites par Yves Lebeau, Les Solitaires intempestifs, 2008.
Lettres d’amour à Staline, traduite par Simon Diard (2008). Nouvelle traduction de Dominique Poulange et Jorge Lavelli, Les Solitaires intempestifs, 2011.
Le Garçon du dernier rang, traduite par Dominique Poulange et Jorge Lavelli, Les Solitaires intempestifs, 2009.
La Paix perpétuelle, traduite par Yves Lebeau, Les Solitaires intempestifs, 2010.
La Tortue de Darwin, traduite par Yves Lebeau avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Les Solitaires intempestifs, 2009.
Le Cartographe, traduite par Yves Lebeau, Les Solitaires intempestifs, 2012.
Le Critique. Si je savais chanter, je serais sauvé(e) suivi de Le Songe de Guenièvre, traduites par Yves Lebeau avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Les Solitaires intempestifs, 2013.
Intensément bleues, traduite par Clara Chevalier Cueto, 2020.
Reykjavik, traduite par Clara Chevalier Cueto, Les Solitaires intempestifs, 2023.